Au terme d’une matinée d’échanges à la médiathèque de Lamentin, , ce vendredi 6 janvier, les organisations syndicales de Guadeloupe lancent un appel à la grève générale pour le 7 février.
Réforme des retraites, de l’assurance chômage, suppressions de postes dans l’Education nationale, absence de négociations au sein des entreprises, augmentation du coût de la vie, statu quo concernant les personnels de santé suspendus sans salaire depuis plus d’un an… Pour les syndicats, la coupe est pleine.
« Au fur et à mesure, les conditions de travail se dégradent tant dans le secteur public que dans le privé, mais aussi dans le quotidien des Guadeloupéens, rappelle Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG. Les salaires n’augmentent pas, les services publics disparaissent, les conventions collectives sont supprimées, il n’y a plus d’accès à l’emploi pour les jeunes Guadeloupéens, sauf des emplois précaires… On ne peut plus travailler, vivre, ni nous soigner en Guadeloupe. »
Dire « non » à la « pwofitasyon »
Réunis en colloque ce vendredi 6 janvier, les délégués syndicaux et représentants du personnel de Guadeloupe ont listé les difficultés auxquelles ils sont confrontés. D’une même voix, les organisations syndicales ont décidé d’un plan d’action à mettre en œuvre dès la semaine prochaine pour dire « non » à la « pwofitasyon ».
Parmi les principales résolutions adoptées par les organisations syndicales, figurent la mise en place d’un meeting hebdomadaire, à partir du 12 janvier, pour renforcer la mobilisation au sein de la population. D’autre part, les organisations syndicales appellent à la grève générale mardi 7 février « pour que nos revendications soient prises en compte », insiste la Secrétaire générale de l’UGTG.