Grande championne d’athlétisme, Marlène Canguio a cessé de vivre. Elle s’est éteinte entourée de l’affection des siens. Les réactions ne manquent pas.
Guy Losbar, président du Conseil départemental : « Marlène Canguio portait un message de sagesse et d’exemplarité. »
« C’est avec une profonde émotion que le président du Conseil départemental, Guy Losbar, a appris la disparition de Marlène Canguio, figure emblématique du sport guadeloupéen et première athlète à représenter notre archipel aux Jeux Olympiques.
Pionnière dans son domaine, Marlène Canguio a marqué l’histoire de l’athlétisme en remportant plusieurs titres de championne de France, notamment sur 80 mètres haies en 1963 et 1964, ainsi que sur 100 mètres haies en 1969.
Première détentrice du record de France dans cette dernière discipline, elle a également contribué à l’établissement de plusieurs records nationaux dans le relais 4 × 100 mètres. Par son talent, sa détermination et son courage, elle a hissé la Guadeloupe sur la scène internationale, devenant une source d’inspiration pour des générations de sportifs et une figure de fierté pour notre territoire.
Au-delà de ses exploits sportifs, Marlène Canguio portait un message de sagesse et d’exemplarité, particulièrement à destination de la jeunesse : « Ayez beaucoup de respect dans votre comportement et vos paroles. Aussi, donnez-vous la première place dans votre vie, car personne ne vous aimera plus que vous… »
En son nom et au nom de l’ensemble des élus départementaux, le président Guy Losbar adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à la grande famille du sport guadeloupéen. Athlète exceptionnelle et femme inspirante, Marlène Canguio restera à jamais gravée dans la mémoire collective et l’histoire de la Guadeloupe. »
André Atallah, maire de Basse-Terre : « Marlène Canguio a affronté les défis avec dignité. »
« Le maire de la Ville de Basse-Terre, André Atallah, et la municipalité saluent la mémoire de Marlène Canguio, première Guadeloupéenne et Ultramarine à participer aux Jeux Olympiques.
Née le 10 mars 1942 à Sainte-Rose, Marlène Canguio a marqué l’histoire par son courage, sa détermination et ses exploits. En 1964, elle est
devenue la première femme guadeloupéenne à fouler les pistes olympiques à Tokyo, inscrivant son nom dans l’histoire de l’athlétisme français.
Son palmarès est impressionnant : détentrice du dernier record homologué sur 80 mètres haies (10″08), elle a remporté quatre titres
individuels, sept en relais et battu deux records de France.
Loin d’être épargnée par les épreuves, Marlène Canguio a affronté les défis avec dignité. Elle a surmonté le racisme qu’elle a parfois rencontré sur les pistes, transformant les attaques en carburant pour dépasser ses limites.
« En équipe de France, j’étais Marlène. Je ne me voyais pas noire », confiait-elle avec humilité.
Sa vie a été marquée par des moments de triomphe et de sérénité. Le parcours de santé et sportif de Pointe-à-Pitre avec son équipement P3S
(Parcours Sportifs de Santé Sécurisés) est d’ailleurs nommé en son honneur, Marlène Canguio. Après une carrière sportive hors pair, elle a
repris les terres de son enfance à Morne Rouge, se consacrant à l’agriculture. Toujours attachée à l’excellence, elle y a remporté le prix de la
plus belle parcelle de canne de Guadeloupe.
Marlène Canguio restera un symbole de persévérance et de réussite, pour la Guadeloupe, pour la France, et pour le monde. Au nom des habitants de Basse-Terre le maire André Atallah adresse ses plus plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Marlène Canguio. »
Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe : « Marlène Canguio restera inscrite au rang des légendes. »
« C’est avec une vive émotion que le président de la Région Guadeloupe, Ary Chalus, a appris le décès de Marlène Canguio, figure emblématique et pionnière ayant marqué l’histoire du sport guadeloupéen et plus singulièrement national.
Sainte-Rosienne d’origine, marquée par son engagement et son humilité, elle aura été une source d’inspiration pour nombre d’athlètes.
Son talent et sa détermination l’ont conduite à représenter fièrement la France dans ses disciplines de prédilection : les courses de haies et le saut en longueur. Son entrée en équipe de France d’athlétisme en 1961, à l’âge de 20 ans, fut une première pour une femme venue de Guadeloupe.
Également première femme ultramarine à participer aux Jeux Olympiques de Tokyo en 1964, elle aura fait honneur à notre archipel.
Son palmarès remarquable, témoigne de son talent exceptionnel : quatre titres en individuel, sept en relais et deux records de France.
Au nom des élus régionaux, le président Chalus adresse ses sincères condoléances, à sa famille, à ses proches, et à la Ville de Sainte-Rose, qui perd une illustre citoyenne. Que sa mémoire perdure au-delà de son héritage sportif, Marlène Canguio restera inscrite au rang des légendes. »