La desserte maritime de Marie-Galante revient dans l’actualité. Elle n’est plus assurée, en ce moment, que par une compagnie à raison de deux rotations chaque jour.
Les représentants de la région et du département de Guadeloupe, les parlementaires, les maires et la présidente de la communauté de communes de Marie-Galante se sont réunis jeudi à Grand-Bourg de Marie-Galante pour évoquer, avec les représentants des associations de résidents et des acteurs économiques — dont l’armateur de L’Express des Îles, seule compagnie assurant actuellement les rotations —, la problématique de la desserte maritime de l’ile.
Deux priorités ont été évoquées : l’augmentation du nombre de rotation — aujourd’hui limité à deux par jour — et l’imposition d’une obligation de service public (OSP) à l’instar de celles existant en Corse.
« Cette seconde revendication fait l’objet, depuis plus de vingt ans, de nombreux travaux. La rentabilité d’un tel dispositif a ainsi été étudiée par le Conseil régional de Guadeloupe. Un rapport récent de la délégation sénatoriale aux Outre-mer a également pointé du doigt sa pertinence.
Une action urgente de la part des pouvoirs publics — et en particulier de l’État — s’avère aujourd’hui nécessaire pour limiter les conséquences économiques, sanitaires et humaines d’un tel éloignement, et garantir le principe de continuité territoriale », écrivent les représentants Dominique Théophile et Solanges nadille, sénateurs, Olivier Serva, député qui s’adressent à la Première ministre, Elisabeth Borne dans un courrier (voie ci-dessous).
Ils demandent un rendez-vous en janvier avec la Première ministre pour envisager « les conditions de la participation financière de l’État à la mise en œuvre d’une obligation de service public pour la desserte maritime de Marie-Galante, mais également des Saintes et de La Désirade. »
Le courrier des élus :