Guadeloupe. Les Journées européennes de l’archéologie

Les Journées européennes de l’archéologie (JEA) auront lieu vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 juin 2024 partout en France et dans plus de 30 pays européens. Elles sont organisées par la Direction des Affaires Culturelle (DAC). Elles bénéficient pour la première fois cette année du patronage du Conseil de l’Europe.

Durant ces journées initiées par le ministère de la Culture, le public est invité à explorer le passé, du plus ancien au plus récent.

A cette occasion, plus d’un millier de manifestations sont proposées sur l’ensemble du territoire national : des chantiers de fouilles aux musées en passant par les laboratoires, les différents acteurs de l’archéologie se mobilisent afin de partager leurs connaissances, leurs expertises, leurs métiers et leurs découvertes avec tous les publics.

Le service régional de l’archéologique (SRA) de la direction des affaires culturelles de la Guadeloupe et des Îles du Nord (DAC) organise des visites sur le territoire de Marie-Galante et ira à la rencontre des élèves de Trois-Rivières.

Ces journées seront l’occasion de valoriser et de sensibiliser les publics à la conservation du patrimoine archéologique et d’évoquer les métiers de l’archéologie et les missions du SRA auprès des scolaires.

Retrouvez le programme des événements sur : https://journees-archeologie.eu/c-2024/accueil

A ne pas manquer

KANAWA
Anse des pères Trois-Rivières 97114, Guadeloupe

KANAWA, A la Croisée des Cultures est un Tiers Lieu Culturel ouvert depuis 2020. Il montre la beauté, la richesse de notre archipel, véritable carrefour des civilisations, invite au mieux vivre ensemble et à l’appropriation des enjeux environnementaux. Dans le but de valoriser le multiculturalisme de la société guadeloupéenne et particulièrement son héritage amérindien, Kanawa favorise la découverte culturelle, le lien social et les activités reposent sur un socle de valeurs humanistes, parmi lesquelles le respect de l’Autre et de la Nature, le faire ensemble et le bien-vivre ensemble, la solidarité et le partage, ou encore l’ouverture à toutes et tous.

Atelier mallette pédagogique « céramologie »

Atelier pratique qui permet de sensibiliser le jeune public à la démarche d’étude des vestiges céramiques retrouvés dans les sites archéologiques et au métier de céramologue (+ contenus multimédias, jeux, données scientifiques en lien avec l’actualité)

Gratuit

dimanche 16 juin de 10:00 à 10:45 (Atelier Céramologie)
dimanche 16 juin de 11:00 à 11:45 (Atelier Céramologie)
dimanche 16 juin de 13:00 à 13:45 (Atelier Céramologie)
dimanche 16 juin de 14:00 à 14:45 (Atelier Céramologie)
dimanche 16 juin de 15:00 à 15:45

Publics : enfants, famille

Visite de la grotte préhistorique ornée du Morne Rita à Capesterre de Marie-Galante

Guidée par Jean-François Modat.

La grotte du Morne Rita, est un site rupestre classé Monument Historique. La grotte, s’ouvrant dans le flanc nord du massif calcaire, est une des très rares cavités ornées des Petites Antilles et a fait l’objet d’études et d’interventions archéologiques, référencées dans de nombreux ouvrages.

Le matériel archéologique qui y a été découvert est constitué de tessons précolombiens non décorés témoignant d’une occupation de la cavité au Néoindien récent. Des ossements humains en connexion, vraisemblablement associés à des matériaux périssables et à de l’ocre, ont également été découverts. Ce serait ainsi l’une des plus anciennes sépultures des Antilles, vestiges d’une occupation très ancienne de Marie-Galante.

Des relevés tridimensionnels de l’intégralité des supports rocheux et gravures associées ont permis d’identifier de nombreuses représentations dans la cavité, la plupart anthropomorphes et géométriques, certains tracés incisés sont associés à des dessins « peints ».

Lieu de rendez-vous : Chemin des Galets, parking en terre du sentier Les Galeries situé en bord de mer.

Gratuit

dimanche 16 juin de 09:00 à 09:45
dimanche 16 juin de 10:00 à 10:45
dimanche 16 juin de 11:00 à 11:45
dimanche 16 juin de 13:00 à 13:45
dimanche 16 juin de 14:00 à 14:45

Tous publics

Visite de l’indigoterie de Grand-Fond à Capesterre de Marie-Galante

Visite guidée par Tristan Yvon

L’indigoterie de Grand Fond se situe à l’entrée de la plaine des Galets, sur un terrain plat bordant la mer. Conservée sur 1,70 m de hauteur, elle est construite en moellons calcaires liés au mortier et comprend deux séries de cuves disposées en équerre, avec une trempoire et une batterie pour chacune d’elle. Un puits avec margelle se situe à proximité immédiate et servait à remplir d’eau les trempoires dont sont encore conservés les trous de poteau ayant servi à accueillir le couvercle.

Lieu de rendez-vous : Chemin des Galets, parking en terre du sentier Les Galeries situé en bord de mer.

Gratuit

dimanche 16 juin de 09:00 à 09:45
dimanche 16 juin de 10:00 à 10:45
dimanche 16 juin de 11:00 à 11:45
dimanche 16 juin de 13:00 à 13:45
dimanche 16 juin de 14:00 à 14:45

Tous publics

Baie Rouge

Parking de Baie Rouge Terres-Basses
97150 Saint-Martin
https:// www.com-saint-martin.fr/

Rejoignez nous sur le Parking d’accès à la plage de Baie Rouge pour découvrir la richesse du patrimoine archéologique précolombien de la Péninsule des Terres Basses au cours d’une randonnée guidée gratuite ouverte à tous. Nous remonterons le temps ensemble en partant des premiers peuplements humains de l’île de Saint-Martin 3350 ans Avant J.C. pour arriver aux derniers amérindiens ayant occupé l’île à la fin du 16ème siècle.

2 visites guidées sont programmées :
-1ère visite à 08h00
-2e visite à 10h00

Inscription obligatoire en suivant ce lien : https:// forms.gle/ A8UASdTqqU6BepB9A

Chaussures de marche, bouteille d’eau et protections solaires sont fortement recommandés.

La conservation du patrimoine archéologique mobilier

Les objets prélevés lors des opérations archéologiques sont appelés « vestiges mobiliers » ou « biens archéologiques mobiliers ». Ils doivent être conservés avec soin car ils sont la mémoire du site fouillé. C’est en les étudiant, parfois pendant de longues années, que les chercheurs pourront retracer l’histoire des civilisations et des cultures.

Gwénola Robert, archéologue, montre un objet en céramique conservé dans les réserves du Service régional d’archéologie de la DAC dirigé par Jean-François Modat (à gauche).

La conservation préventive

Sortis de terre, de l’eau, d’une grotte où ils se trouvaient parfois depuis des millénaires, les objets archéologiques peuvent se dégrader au contact de l’air en quelques heures pour les plus fragiles d’entre eux. L’exposition à la sécheresse ou à l’humidité, à la chaleur ou au froid, à la lumière ou à la pollution peuvent les altérer voire les détruire. Pour les garder en état au moment de leur découverte, il est indispensable de prendre toutes les précautions au moment de leur prélèvement sur le terrain, de leur prodiguer des soins adaptés durant leur étude et de les conserver dans de bonnes conditions. Ces mesures relèvent de la « conservation préventive », mise en pratique durant toute l’opération archéologique jusque dans les lieux où les objets seront préservés : dépôts, centres de conservation et d’étude, musées.

L’archéologue identifie quels sont les objets et les matériaux les plus sensibles, détermine quelles précautions il faut prendre pour maintenir les vestiges en état d’être étudiés puis conservés sur la durée. Il peut faire appel au conservateur-restaurateur en archéologie, est spécialisé dans la conservation préventive et la restauration des vestiges archéologiques.

La conservation pérenne et la politique des centres de conservation et d’étude

Le ministère de la Culture conduit sur l’ensemble du territoire une politique de création d’espaces spécifiques réservés à la conservation pérenne des mobiliers archéologiques dont les matériaux diffèrent (céramique, ossements, métal, verre, lithique…).  Ces espaces, dépôts ou centres de conservation et d’étude permettent de :

  • accueillir les vestiges dont la conservation pérenne est nécessaire ;
  • assurer une conservation préventive performante ;
  • garantir aux chercheurs et aux étudiants un accès facilité pour la poursuite des études entamées, la réalisation de nouvelles recherches, et la publication des résultats issus des opérations archéologiques ;
  • assurer la gestion des vestiges archéologique mobiliers ;
  • réaliser des actions de médiation de la science à destination du public
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