Guadeloupe. Les élus veulent des négociations tout de suite

Des élus guadeloupéens — Justine Bénin, Ary Chalus, Jean-Philippe Courtois, Victoire Jasmin, Guy Losbar, Victorin Lurel, Max Mathasin, Jocelyn Sapotille, Olivier Sera, Dominique Théophile, Hélène Vainqueur-Christophe —, se disent particulièrement inquiets de l’évolution de la situation sur l’ensemble du territoire (cette nuit et ce matin, il y a de nouveaux barrages, il y a eu des exactions, dont la tentative d’incendie de la mairie de Basse-Terre).

Ils poursuivent des démarches pour une sortie de crise.

Lundi, les « grands élus » de la Guadeloupe, présidents des deux collectives majeures, députés, sénateurs, président de l’Association des maires de Guadeloupe, deux présidents d’EPCI, se sont réunis devant la presse. Pour dire qu’ils n’iraient pas rencontrer Sébastien Lecornu, ministre des outre-mer après l’échec des discussions le matin même avec l’intersyndicale.

Se ressaisir est vital
pour les élus

Ce qu’ils ont dit surtout, c’est qu’ils allaient prendre les choses en main, pour régler les problèmes qui peuvent être réglés en Guadeloupe.

Ary Chalus, mais aussi Jean-Philippe Courtois, ou encore Guy Losbar ont apaisé le débat en souhaitant le retour à l’ordre républicain et le soutien de l’Etat dans une démarche de propositions pour la Guadeloupe et singulièrement pour la jeunesse.

Pas ceux qui pillent la nuit et brûlent les immeubles, ceux-ci sont identifiés et pas si jeunes que cela. Des hommes et des femmes de 35 ans et plus ont été interpelés.

La jeunesse qui est sur les barrages, c’est celle des 60% de jeunes chômeurs.

Cette jeunesse-là, les élus en sont certains, peut revenir dans le circuit du monde du travail si on lui donne la formation et surtout les emplois attendus.

« Mais pas que des emplois publics, le privé doit être associé aux démarches, parce que c’est lui qui doit créer des emplois pour cette jeunesse », a dit de son côté le ministre commentant la conférence des élus à 2 kilomètres de là, depuis la sous-préfecture. Il avait suivi la conférence des élus sur un écran de télévision.

C’est en ce sens que les élus ont pris contact et adressé au Collectif des organisations en lutte contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire qui a étendu ses revendications une demande de rencontre.

Il s’agit pour les élus, qui ont planché dimanche sur des propositions pour répondre au cahier de revendications, de déterminer les modalités d’ouverture des négociations entre l’ensemble des parties.

Contact a été pris avec certains représentants des milieux socio-professionnels et économiques et avec les services de l’État.

« Nous, élus, souhaitons démarrer sans délai les discussions avec l’ensemble des parties selon la méthode qui sera arrêtée dans cette concertation », ont-ils dit.

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