Guadeloupe. Législatives : brèves de campagne aux Antilles

Olivier

Olivier Serva en défenseur de la filière coco. Il ne fait pas référence à autre chose que nos cocos du cocotier ! Que dit-il ? « J’ai été alerté par des acteurs de la production locale de l’arrêt sournois et mesquin du financement de la filière coco par le POSEI à travers l’ODEADOM. Je déplore ce coup porté à notre filière locale alors même que ce Gouvernement feint de vouloir faire de l’autonomie alimentaire une priorité sur notre territoire. Cette filière est la pierre angulaire d’une diversité d’activités artisanales : confection d’huile de coco, de sik à koko, de doucelettes, de bijoux, de sacs, lait de coco, sucre, de confitures, vanneries, vente d’eau de coco, entre autres. D’ores et déjà mobilisé pour un rétablissement des financements de cette filière, je m’engage à poursuivre le combat dès le 8 juillet. Pa manié pwodiksyon an ou ! »

Teddy

Teddy Bernadotte déclaré inéligible du fait de ses fonctions à la Région Guadeloupe ! Oui, il ne pourra pas participer à la législative dans la troisième circonscription comme c’était son intention. Pourquoi ? « On m’oppose que je suis membre du cabinet du président Chalus. « Quand je suis avec le président Chalus, je suis là pour aider, dans certains dossiers que je maîtrise, la canne et autres. Mais, je ne suis plus directeur de cabinet depuis 2021. Je suis simplement attaché territorial. Je ne suis pas dans l’organigramme, je ne suis pas « membre du cabinet » du président. Ce que je subis c’est une profonde injustice. On aurait pu accepter ma candidature et on aurait vu alors si un de mes adversaire s’y opposait, non par le vote mais par des moyens légaux. Et alors, les juges auraient dit le droit. »

Nathalie

In English ! Nathalie Jos se présente aux législatives à Fort-de-France et dans la première circonscription. Son slogan : «  Vote For Change ! » Pourquoi pense-t-on que faire jeune c’est balancer des slogans en anglais ? Cette façon de voir a déjà du plomb dans l’aile : on parlait comme ça il y a dix, quinze ans…

Dominique

Dominique Virassamy, président de Sauvons nos entreprises guadeloupéennes (Sneg) et de France Active, prend partie. Pour lui, il faut reconduire les quatre députés sortants, parce qu’ils ont bien travaillé pour les artisans de Guadeloupe. « La Guadeloupe s’est prononcée à plus de 30 % pour le RN, ce résultat impose le respect du vote. Cependant, ne perdons pas de vue qu’il y a eu seulement 13,25% de votants et que 86,75 % des votants ne se sont pas exprimés. S’abstenir n’est pas de la résistance. Retour aux urnes, pour une autre élection qui n’a rien à voir avec les européennes. Nous respecterons le choix des électeurs, mais les indépendants ont un choix à faire. A titre personnel, je m’adresse aux 86,75% cités ci-dessus et singulièrement aux 30 000 indépendants de la Gwadloup, à leur compagne, compagnon et parents. »

Roseline

Roseline Chatelot et Alain Roth, son suppléant, se présentent dans la deuxième circonscription de Guadeloupe. Ils ont bénéficié, pour pouvoir se présenter, d’une décision du tribunal administratif qui a admis, après la clôture des inscriptions — mais ils avaient une inscription provisoire — une attestation du maire de Sainte-Anne prouvant qu’ils sont inscrits sur la liste électorale dans cette commune. Ils bénéficient d’une deuxième décision, cette fois-ci de la présidente de la commission électorale, magistrate du tribunal judiciaire de Basse-Terre, qui les autorise à faire imprimer les 90 000 professions de foi et bulletins de vote nécessaires dans la 2e circonscription puis les déposer en Préfecture. A suivre.

Francis

Francis Carole, qui se présente aux législatives en Martinique, prend position à l’occasion du conflit du BTP.  « Je me réjouis que certaines avancées aient pu être obtenues par les professionnels du BTP, grâce à la mobilisation unitaire et massive des entreprises et des syndicats de cette branche de l’activité économique. J’espère sincèrement que ces négociations iront à leurs termes et permettront d’aboutir à des solutions viables et à donner de la perspective à ce secteur en souffrance. Le discours sur le « changement de logiciel » ne doit pas servir à masquer le fait que tous les secteurs d’activités (étudiants infirmiers, entreprises du secteur social, etc…) sont confrontés à la même propension de la CTM à ne pas payer dans des délais raisonnables. » Toc !

Max

Pas content, Max Mathiasin ! « En mettant fin de manière brutale et inconsidérée à cette mandature, le président de la République a bafoué votre incroyable mobilisation qui m’a porté pour cinq ans à la tête de la circonscription, en juin 2022. Deux ans seulement après, il est clair que la mission que vous m’avez confiée, menée avec courage et détermination au sein de mon groupe parlementaire LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires dont je suis le 1er vice-président), doit se poursuivre. » Ça, ce sont les électeurs de la troisième circonscriptions qui vont le dire. A part ça, le bilan de Max Mathiasin est flatteur : 331 amendements proposés, 4 674 amendements cosignés, 31 amendements adoptés, 34 propositions de loi cosignées, 48 questions écrites, 5 questions orales. Ça bosse un député !

Edouard

Edouard Tinaugus est candidat dans la 9e circonscription des Français établis à l‘étranger. Il s’agit de Français installés dans le nord-ouest de l’Afrique. Edouard Tinaugus est connu pour avoir réussi à inscrire la yole ronde de Martinique à l’UNESCO et à faire nommer une station de métro à Paris Aime-Césaire. Nouveau défi, donc !

Jennifer

Jennifer Linon se présente dans la quatrième circonscription de Guadeloupe. Son suppléant est Patrick Dollin, l’efficace premier adjoint de Jean-Philippe Courtois à la mairie de Capesterre Belle-Eau. A noter que le tandem a le soutien à la fois de Guy Losbar, président du Département, et d’Ary Chalus, président de Région. En cette saison de doutes, ce n’est pas rien ! A noter également que Jennifer Linon n’a pas l’intention, de même que les autres candidats GUSR, de siéger dans un groupe politique national mais dans un groupe Outre-mer composé des élus des Outre-mer, pour pouvoir peser sur les dossiers qui intéressent les Outre-mer, souvent passés à la trappe à l’Assemblée nationale.

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