Guadeloupe. L’écologie au cœur des discussions avec Bérangère Couillard

La nouvelle Maison de la forêt a été inaugurée. @AJV

Bérangère Couillard, secrétaire d’Etat en charge de l’Ecologie, a passé une première journée sur l’archipel Guadeloupe riche en enseignements.

Pas d’annonce, ni de pluie d’euros pour la Guadeloupe — déjà bien pourvue – mais une reconnaissance sur un terrain que la jeune ministre connaît : elle est déjà venue en vacances en Guadeloupe, a crapahuté sur les sentiers de montage du côté des Mamelles.

Les Mamelles, justement, elle y était ce matin, en fin de matinée, pour rencontrer à la Maison de la forêt le président du Parc National, Ferdy Louisy, Guy Losbar, président du Conseil départemental, David Nébor, maire de Petit-Bourg, Valérie Séné, directrice du Parc National, les agents du Parc et la police de l’environnement.

Accueillie à l’entrée du parc, la secrétaire d’Etat a parcouru un petit sentier confortablement tracé et bétonné, entre la rivière et la végétation. Ensuite, la délégation a passé le pont suspendu, fait une halte de l’autre côté de la rivière — qui s’appelle Lézarde —, où elle a été rejointe par Guy Losbar. Celui-ci revenait de Terre-de-Haut où il avait signé avec le nouveau maire, Louly Bonbon, un contrat péyi.

Promenade aux abords de la forêt profonde @AJV

Ferdy Louisy, président du Parc National :

La Maison de la forêt, pour ceux qui la connaissent, est… méconnaissable justement, rénovée, décorée, extérieur repeint, intérieur très pédagogique, avec un parcours de découverte en illustrations sur panneaux et vitrines d’objets.

La convention a été signée sous le regard attentif de Guy Losbar, président du Conseil départemental. @AJV

Mais, avant cela, la ministre a signé, avec la directrice du Parc National, une convention PROTEGER. Un inventaire des rivières de Guadeloupe a été fait, de même qu’un inventaire des plantes qui s’y reproduisent.

Aujourd’hui, comme l’a rappelé Valérie Séné, il y a eu un premier chantier-école de replantation afin de protéger les berges des rivières et de recréer de la biodiversité sur des espaces enrochés.

Ceci induit des dépenses, puisqu’il faut un pépiniériste, du personnel pour gérer et replanter. Des fonds sont donc versés par le biais de la convention signée avec Bérengère Couillard.

Bérangère Couillard s’est entretenue longuement avec les agents du Parc, notamment ceux qui ont pour mission la police de l’environnement. Entouré de son équipe, Félix Bastaraud, inspecteur de l’environnement, a parlé de son quotidien qui est de surveiller les lieux de randonnée, les sites du Parc, mais aussi de faire la police de l’environnement, veiller au braconnage…

Félix Bastaraud, inspecteur de l’environnement :

A l’issue de sa visite de la Maison de la Forêt, Bérengère Couillard a fait un point :

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