Après l’interpellation, ce mardi 6 décembre de plusieurs militants, dont le syndicaliste de l’UGTG, Didier Dyvrande, les membres et sympathisants du Collectif en lutte sont réunis devant les locaux de la Police judiciaire, au Morne Vergain (Les Abymes).
A la mi-journée, aucune information ne venait confirmer les motifs de l’interpellation de cinq personnes, placées dans les locaux de la Police judiciaire, aux Abymes. Spontanément, le syndicat UGTG, dont l’un des membres, Didier Dyvrande, est concerné, a organisé une journée de mobilisation devant les locaux de la Police judiciaire, aux Abymes.
Le Collectif en lutte qui prévoit une nouvelle mobilisation, samedi 10 décembre, à Pointe-à-Pitre, précédée d’un meeting, jeudi 8 décembre, à Basse-Terre, dénonce d’une même voix, ces interpellations.
« Nous ne reculerons pas ! »
Gaby Clavier, UTS-UGTG.
« Les syndicalistes ne sont pas des criminels, a clamé Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG. Nous réagirons dans la rue avec les travailleurs. Il faut que la mobilisation du 10 décembre soit un tremplin pour bloquer le pays face à la remise en cause de nos droits et libertés fondamentales. »
Selon Gaby Clavier, l’un des leaders de l’UGTG, ces interpellations constituent « une nouvelle provocation qui renforce notre détermination. Mais, nous riposterons : nous ne reculerons pas ! Nous sommes dans notre rôle avec ce mouvement pour le respect de la liberté syndicale. Ce n’est qu’une étape dans notre combat. »