Guadeloupe. Le sénateur Victorin Lurel interpelle le ministre de l’Intérieur et des outre-mer sur l’insécurité

« Le ministre de l’Intérieur est attendu sur des réponses concrètes aux violences en Guadeloupe », rappelle le sénateur de la Guadeloupe, Victorin Lurel, alors que Gérald Darmanin est attendu à 15 heures, ce lundi.

« A quelques heures de l’arrivée en Guadeloupe (de Monsieur le Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin), les récentes fusillades qui ont une nouvelle fois endeuillé notre archipel viennent rappeler l’urgence à renforcer les moyens matériels et humains de nos forces de l’ordre et à lutter contre le trafic de stupéfiants, la circulation d’armes et, plus globalement, contre l’insécurité et la délinquance.

Au-delà de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (LOPMI) qui annonce le déploiement de nouveaux moyens dans notre territoire, nous demandons que soient priorisées les actions en faveur du démantèlement des réseaux, que des moyens humains d’enquête soient déployés par l’Office anti-stupéfiants et que la Guadeloupe soit considérée comme territoire prioritaire pour l’affectation des effectifs supplémentaires.

C’est en ce sens que nous demandons depuis des mois le renforcement sans délai de la Compagnie départementale d’intervention (CDI) en portant ses effectifs de 40 à 120 agents.

Nous demandons également un meilleur contrôle aux frontières, sur terre comme sur mer, ainsi qu’une meilleure coopération judiciaire dans la zone Caraïbe et une révision de la doctrine du maintien de l’ordre dans l’archipel.

Partageant les objectifs affichés d’offrir tous les moyens à la Guadeloupe pour assurer la sécurité et l’ordre publics, nous en appelons à des actions concrètes et immédiates, coconstruites entre l’Etat, les collectivités et les associations, afin de mettre en œuvre un plan de lutte efficace contre les violences, les incivilités et la lutte contre les trafics.

Ce plan doit absolument s’attaquer également à la pauvreté et à la précarité grandissantes dans notre archipel. Car c’est sur ce terreau — ne l’oublions jamais — que se forgent les causes principales des violences et que prospère le crime organisé. »

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