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Guadeloupe. Le premier Tournoi caribéen d’escrime ce week-end à Petit-Bourg

C’est une initiative du Département de la Guadeloupe : faire se rencontrer dans la seule salle d’escrime homologuée des Antilles-Guyane les escrimeurs M15 des trois régions ultramarines des Amériques. Anita Blaze sera la marraine de cette rencontre.

La présentation du tournoi : de gauche à droite Joël Gonzil, Louis Galantine, Thierry Jean-Charles et Fabien Spartacus.

Entouré de Thierry Jean-Charles, président de la Ligue de Guadeloupe, Fabien Spartacus, membre du bureau directeur de la Ligue de Martinique, et du maître d’arme Joël Gonzil, de la Guyane, Louis Galantine, vice-président du Département, a présenté cette épreuve nouvelle.

De quoi s’agit-il ? D’une compétition interrégionale, qui compte pour les championnats de France. Elle a été nommé Tournoi Caribéen d’escrime parce qu’elle a vocation, après cette première d’essai, à être pérennisée et devenir une compétition véritablement caribéenne, avec des tireurs de Cuba, la Jamaïque, la Dominique, Sainte-Lucie, etc. En plus des compétiteurs guadeloupéens, martiniquais et guyanais.

Louis Galantine :

Depuis le 28 septembre 2024, le comité d’escrime, qui est devenu Ligue Régionale de Guadeloupe, est présidé par un ancien champion, Thierry Jean-Charles. Il sait et l’a répété, que ce n’est qu’en se frottant avec d’autres escrimes que l’on progresse. ce week-end, samedi et dimanche, ce sont 165 puis 135 compétiteurs de Guadeloupe, Martinique et Guyane qui vont s’affronter.

Thierry Jean-Charles :

Si le Guadeloupéen a loué le soutien inconditionnel du Département de la Guadeloupe — 1 millions pour les ligues et comités sportifs en 2024, encore plus cette année — le Martiniquais Fabien Spartacus a regretté que le soutien soit moins fort en Martinique. Mais, les collectivités font le maximum en une période difficile.

Fabien Spartacus :

Joël Gonzil, maître d’arme, entraîneur des Guyanais, a surtout insisté sur le fait que les déplacements sont un véritable budget pour les Guyanais, même pour se rendre en Guadeloupe ou Martinique : 600 euros le billet, sans compter l’hébergement… Mais, a-t-il dit, c’est un impératif que ces rencontres pour fortifier les connaissances des jeunes escrimeurs et les habituer à d’autres escrimes.

Joël Gonzil :

Rendez-vous est pris pour samedi et dimanche, à Petit-Bourg, salle Laura Flessel.

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