Guadeloupe. Le préfet Rochatte réagit aux blocages

« La Guadeloupe fait l’objet depuis ce début de semaine de différentes actions revendicatrices qui occasionnent des gênes aux déplacements et à l’accès à certains services publics pour l’ensemble de la population », entame un communiqué du préfet Alexandre Rochatte.

Le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte « souhaite rappeler son attachement au droit de manifester, liberté fondamentale consacrée par notre Constitution, témoignage d’une forme d’expression démocratique, lorsqu’elle s’exerce dans le cadre juridique qui lui est applicable : ainsi, toute manifestation revendicative organisée sur la voie publique doit faire l’objet d’une déclaration aux autorités compétentes au moins trois jours francs avant la date prévue de l’événement précisant les conditions d’organisation, l’itinéraire, le cas échéant, et les mesures prises pour la sécurité du public. »

Il rappelle : « La manifestation, sur la base de ces éléments, est présumée autorisée sauf interdiction explicite des autorités administratives. Le fait d’organiser une manifestation publique sans autorisation ou d’avoir faussé une déclaration pour obtenir l’autorisation est puni de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende (article 431-9 du code pénal). Le cadre réglementaire permet, par conséquent, l’expression revendicative collective sans empiéter sur l’exercice par tous de ses propres libertés individuelles. »

« Lorsque ces libertés sont restreintes
par des manifestations revendicatrices qui n’ont pas été autorisées, les forces
de l’ordre se doivent d’intervenir pour rétablir l’ordre. »

ALEXANDRE ROCHATTE

Le préfet de Guadeloupe « souhaite, en effet, rappeler son attachement à la préservation des libertés individuelles, de tous les Guadeloupéens, dans le cadre légalement adopté par les Assemblées représentatives, en particulier, le respect de l’ordre public et la préservation des biens publics, la liberté de circulation qui permet à chacun de réaliser ses activités essentielles quotidiennes.

Lorsque ces libertés sont restreintes par des manifestations revendicatrices qui n’ont pas été autorisées, les forces de l’ordre se doivent d’intervenir pour rétablir l’ordre, la sécurité et la tranquillité publics permettant à chacun de réaliser ses aspirations que celles-ci concernent l’accès à l’éducation des enfants, l’accès aux emplois des salariés et entrepreneurs, l’accès aux soins des malades, l’accès aux lieux de consommation et de loisirs… »

Le préfet de Guadeloupe « déplore l’organisation, depuis le début de cette semaine, de manifestations non déclarées dont le but est de perturber l’ordre public, par des personnes qui détournent l’utilisation des moyens et des uniformes publics et mettent ainsi à mal le devoir de réserve de leur corps, habituellement au service de la population. Le préfet demande la restauration immédiate des capacités de déplacement de tous. »

Le préfet de Guadeloupe « salue l’action des forces de sécurité intérieure, policiers et gendarmes nationaux, qui, face à des provocations et actions violentes, agissent avec maîtrise et dans le strict usage proportionné de la force nécessaire, afin de rétablir l’ordre public et de présenter à l’autorité judiciaire tout suspect d’infraction pénale. »

Le préfet de Guadeloupe souligne « la mobilisation de tous les acteurs institutionnels de Guadeloupe pour qu’en cette période de crise sanitaire moins aiguë, l’activité économique de notre territoire puisse retrouver dans les meilleurs délais les niveaux favorables à une activité professionnelle et à un épanouissement de tous les Guadeloupéens. »

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