Le préfet de Région Xavier Lefort a répondu, lundi 3 juillet, à l’invitation d’André Atallah, maire de Basse-Terre, à venir rejoindre les maires sur le parvis de l’hôtel de ville du chef-lieu.
Il s’agissait pour le représentant de l’Etat de manifester son soutien aux élus de proximité qui font face à des agressions, verbales ou physiques, tout comme leurs proches.
Les maires étaient rassemblés devant les mairies de l’archipel avec leurs adjoints, pour engager un dialogue avec les administrés suite à la vague de violence qui a suivi, dans l’Hexagone, la mort d’un jeune homme à Nanterre, victime d’un coup de feu tiré par un fonctionnaire de police.
« Rien ne justifie les atteintes et les dégradations d’édifices publics qui sont nos biens communs (écoles, locaux associatifs, transports publics, commissariats, hôtels de ville, etc.) ainsi que les destructions de bien privés. L’Association des maires de Guadeloupe dénonce aussi avec la plus grande fermeté les agressions dont sont victimes les maires et leurs proches », a dit Jocelyn Sapotille, président de l’Association des maires de Guadeloupe, représenté sur le parvis de l’hôtel de ville de Basse-Terre par son premier vice-président Héric André, maire de Vieux-Fort.
Il est à noter que plusieurs maires de Guadeloupe ont été victimes de violences physiques ces derniers mois : Blaise Mornal, maire de Petit-Canal, frappé par deux femmes, Jean Bardail, maire de Morne-à-l’Eau, bousculé, jeté à l’eau dans le port de Vieux-Bourg quelques jours auparavant. On ne relève pus les agression verbales dont sont victimes les chefs d’édilité, leurs adjoints, les chefs de services dans les mairies.