Guadeloupe. Le monde du travail paie un lourd tribut à la crise sanitaire et sociale

Depuis mars 2020, la Guadeloupe vit un enfer permanent. Crise sanitaire, avec son cortège de malades et de morts, de confinements, de restrictions de circuler, de couvre-feu, de fermeture des établissements recevant du public : restaurants, boites de nuit, lieux de loisirs, hôtels, salles de spectacles…

Un enfer permanent avec l’obligation vaccinale et son cortège de suspensions de contrats pour ceux qui la refusent.

Un enfer permanent avec le passe sanitaire et les lieux interdits à ceux qui ne peuvent exhiber leur portable avec la preuve qu’ils sont en règle avec une double (bientôt une triple) dose de vaccin anti-Covid.

La crise sanitaire a empêché des milliers entreprises de travailler normalement. S’en est suivi, et ce n’est pas fini, la faillite des entreprises trop petites pour résister, avec le sinistre cortège des travailleurs à la rue.

Crise sanitaire et, depuis deux semaines, crise sociale liée au refus de l’obligation vaccinale parce qu’elle est obligatoire et au passe sanitaire.

Au moment où le confinement était levé, tout comme le couvre-feu. Au moment où, enfin, les activités allaient reprendre, activités économiques, activités sociales (se voir, aller au restaurant, sortir en un mot). Ne parlons pas du coup porté aux activités économiques avec les barrages…

Ne parlons pas du coup porté aux activités économiques liées au tourisme. Tous les journaux du monde ont écrit, tout comme toutes les télévisions du monde ont montré les images et toutes les radios du monde ont décrit la Guadeloupe où il ne faut pas mettre les pieds, celle des incendies, des magasins pillés par des bandes d’individus qui n’ont rien à voir avec le mouvement social mais qui profitent des troubles, des barrages qui obligent les touristes à abandonner leur voiture pour tenter de regagner l’aéroport… à pied ! Parfois sous les quolibets de ceux qui manifestent.

« La CCI des Iles de Guadeloupe sera au premier plan au côté des créateurs d’emplois pour les accompagner et les aider dans l’œuvre de reconquête du développement économique. »

Patrick Vial-Collet, PRÉSIDENT DE LA CCI TERRITORIALE

« Les conséquences sur le développement économique comme sur l’emploi des salariés du secteur privé seront, écrit Patrick Vial-Collet, dans un communiqué, catastrophiques et probablement irréparables. »

Après avoir déploré les exactions et rendu hommage aux force de l’ordre, le président en exercice de la CCI territoriale poursuit son propos en demandant « aux acteurs de ce sinistre feuilleton » de se mettre autour d’une table, de négocier et de mettre fin à cette situation.

Il le promet, après les annonces de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, « la CCI des Iles de Guadeloupe sera au premier plan au côté des créateurs d’emplois pour les accompagner et les aider dans l’œuvre de reconquête du développement économique dont ils sont les premiers et indispensables acteurs. »

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