Guadeloupe. Le LKP conteste la carte mise à jour des terres polluées par le chlordécone

Une carte mise à jour des terres polluées par le chlordécone a été diffusée récemment. Le LKP a, par voie de communiqué, dit son scepticisme et préconisé l’ouverture de crédits pour analyser, cartographier, indemniser les propriétaires de parcelles polluées.

L’État publie des cartes présentant l’ensemble des résultats disponibles sur les teneurs en chlordécone des sols de la Guadeloupe.

Ces cartes sont régulièrement actualisées en intégrant les résultats des analyses de sol issues des campagnes de prélèvements réalisées par la DAAF et par le programme JAFA de l’IREPS. A ce jour, ce sont 7 236 hectares qui sont représentés sur cette carte correspondant aux prélèvements réalisés de 2001 à 2024.

Pour chaque terrain analysé, les cartes identifient par un code couleur les productions agricoles possibles en fonction de la quantité de chlordécone détectée dans le sol. En effet, la teneur en chlordécone des sols détermine la nature des productions agricoles qu’il est possible d’y mettre en place, informe le site de la préfecture de Guadeloupe.

« Les services de l’État se félicitent des 7 236 hectares qui seraient cartographiés et représentés sur une carte correspondant aux analyses réalisées de 2001 à 2024 par la DAAF et le programme JAFA. En vérité, ce chiffre correspond à peine à 20% des terres agricoles de Guadeloupe.
Mais qu’en est-il réellement sachant que le programme JAFA concerne toutes les parcelles de terrain (jardin familial, espaces verts, potager, douvan kaz,
deye kaz, etc…) ? »

Cette apostrophe est d’Eli Domota, porte-parole du LKP.

Celui-ci s’étonne et préconise « l’ouverture de trois lignes de crédits non fermées :
. 40 millions d’euros pour les travaux d’analyse et de cartographie.
. 100 millions d’euros pour l’indemnisation et l’accompagnement des propriétaires.
Un budget négocié concernant l’organisation d’une recherche approfondie et planifiée sur la santé et sur les procédés de dépollution de l’eau et des sols.

Des solutions existent mais l’Etat ne finance pas la recherche, pour ne pas avoir à financer les conclusions de ces recherches.

Dans cette affaire, le principal fautif, c’est l’Etat qui a accordé des autorisations de mise sur le marché du chloredécone en violation des lois existantes. Il doit en assumer l’entière responsabilité », conclut-il.

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