La collectivité départementale a missionné ses avocats aux fins d’entamer une procédure de dépôt de plainte contre Mario Varo pour dénonciation calomnieuse et diffamation.
Que s’est-il passé ? Le Conseil départemental s’est expliqué par la voie d’un communiqué publié dimanche soir.
« Par correspondances adressées à la Trésorerie départementale et au procureur de la République, complétées par des publications sur les réseaux sociaux, Mario Varo, président de la CFTC des territoriaux de la Guadeloupe », a tenu « des propos mensongers probablement motivés par son esprit tourmenté et son aversion maladive contre les élus guadeloupéens et les collectivités », précise la collectivité départementale.
Elle poursuit : « Ce dimanche 28 janvier, sur une radio privée de grande écoute et sans contradiction, l’individu s’est également répandu en mensonges et en accusations infondées et particulièrement graves sur les fonctionnaires et élus départementaux, sur les fonctionnaires de la préfecture et du contrôle de légalité, et sur les procédures d’attribution de marchés publics au sein du Département. »
« Dans le fond, dit encore le communiqué du Département, comme dans la forme, son argumentation mensongère illustre sa forte incompétence et sa profonde malhonnêteté intellectuelle, s’agissant notamment des éléments suivants :
• La composition de la commission permanente du conseil départemental est conforme à la réglementation, que Monsieur Varo méconnait manifestement,
• La commission permanente est par ailleurs fondée, conformément aux obligations réglementaires, dans le cadre d’une procédure d’appel d’offres, à autoriser l’exécutif à procéder à l’attribution de marchés après validation de la Commission d’Appel d’Offres
• La collectivité répond aux obligations de vérification de la régularité de toutes les entreprises attributaires de marchés publics
• Les procédures de déport sont scrupuleusement respectées lors des délibérations de l’assemblée. »