Le collège Pitat est le dernier collège public de Basse-Terre, le collège Campenon, au centre-ville, a fermé ses portes fautes d’enfants à scolariser. Le président du Conseil départemental, Guy Losbar, a visité l’établissement, accueilli par le principal, Henri Lupot, jeudi 5 septembre.
Henri Lupot, principal :
Au collège Pitat le Département engage 10 millions d’euros de travaux, dont 3,5 millions sont déjà engagés.
Guy Losbar a tenu à visiter l’établissement pour constater l’étendue des travaux en cours et à mettre en œuvre, comprendre les besoins.
Guy Losbar a expliqué sa démarche :
Pendant les travaux qui pourraient durer deux ou trois ans, il faut assurer la continuité pédagogique.
Brigitte Rodes, conseillère départementale, adjointe au maire de Basse-Terre, qui appartient au conseil d’administration, est le relais des besoins de l’établissement. Elle ne manque pas de peser le pour et le contre. Côté qualité, l’établissement est au cœur d’un îlots de verdure qui apporte du bien-être aux collégiens et au personnel. Cependant, il y a un handicap : beaucoup de terrain à entretenir.
André Atallah, maire de Basse-Terre, a rappelé que le collège Pitat est une institution en terme d’éducation. Avec la mairie, il y a un bon partenariat. La sécurité de l’établissement est assurée grâce à la Police municipale. Les infrastructures sportives ne sont pas négligées. Tout près, le stade Eboué va être refait en partenariat avec le Département.
La commune a récemment investi 1,5 million pour les écoles.
Le principal, Henri Lupot a rappelé que le collège Pitat est un ancien collège 900 devenu collège 500. Actuellement, il y a 300 enfants et l’établissement a perdu 700 élèves en 20 ans.
La demi-pension se porte bien avec 224 enfants qui fréquentent la cantine. 40 professeurs constituent l’équipe pédagogique. Le taux de réussite au brevet est de 80%. L’établissement reçoit une dotation correcte de 69 000€.
Quelques points méritent une attention :
. Il y a des chiens errants dans le collège le matin : le grillage est vétuste et laisse passer les intrus
. Côté maintenance : il y a des travaux à finaliser
. Le local technique est en cours de finition
. Les travaux parasismiques sur les bâtiments : études, marchés publics ont commencé* en site occupé depuis un an
. Le matériel arrive…
. L’atelier bois a un toit qui fuit : problème de machines outils qui s’abîment et de sécurité.
L’architecte Michael Marton explique les travaux de confortement : une opération tiroirs a été mise en place en délocalisant les élèves au fur et à mesure comme ça a été fait au lycée de Baimbridge. Les travaux se feront essentiellement en période de vacances scolaires.
Les travaux d’étanchéité seront faits : en attendant les techniciens vont veiller au stoppage des fuites.
Le principal demande de faire quelque chose pour éviter que machines soient endommagées et que les enfants perdent une année.
Il y aura une intervention, répond l’architecte.
Il explique longuement la pose de voilages de béton sur les structures existantes des fondations aux toits pour conforter les bâtiments.
De même, il y a un partenariat avec Switch Énergie pour réaliser des centrales photovoltaïques à partir de panneaux posés sur les toitures de deux des bâtiments.
Le principal demande combien de mois dureront ces travaux phase par phase.
Guy Losbar souligne qu’il était important de définir l’étendue de ces travaux, les détails étant peaufinés au cours de réunions techniques à venir.
Guy Losbar :