Entouré de ses militants, le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire a rappelé sa détermination à poursuivre la mobilisation.
Toujours dans l’attente de l’ouverture des négociations sur la plateforme de revendications établie en septembre, le Collectif des organisations en lutte veut « recentrer les débats » en prenant en compte la réalité de la Guadeloupe.
« La majorité de la population refuse le vaccin : les chiffres le prouvent, rappelle Maïté Hubert-M’Toumo, Secrétaire générale de l’UGTG. Aujourd’hui, par rapport au nombre de salariés suspendus, ceux qui restent en poste sont en burn-out, ils ne peuvent plus continuer à travailler. Les établissements de santé sont en situation de précarité : ils ne peuvent plus soigner les patients ! »
« Les revendications des travailleurs et de la population guadeloupéenne. »
Parallèlement à la souffrance des personnels soignants, des salariés suspendus, privés de salaire depuis trois mois pour certains, des salariés en grève dans le social, le médico-social…, vivant grâce à la solidarité guadeloupéenne, le Collectif a également pointé du doigt des salariés au sein des entreprises. « Beaucoup de patrons profitent de cette situation pour revenir sur les acquis sociaux, supprimer les conventions collections… Le Collectif continuera de porter les revendications des travailleurs et celles des Guadeloupéens. »
Après son meeting de ce mardi 25 janvier à Port-Louis, le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe sanitaire, annonce une mobilisation, jeudi 27 janvier, puis une nouvelle marche de contestation, samedi 30 janvier, au Gosier.
La solidarité se manifeste
« Malgré la répression, les interpellations…, nous ne lâcherons pas tant que les Guadeloupéens seront en souffrance ! », lâchent les membres du Collectif.
Sur le parking du CHU de Guadeloupe (Pointe-à-Pitre), où ils étaient réunis, ce mardi 25 janvier, avec leurs militants, les membres du Collectif des organisations en lutte ont reçu des marques de solidarité au mouvement (produits alimentaires, créations artistiques…).