Fondé le 12 novembre 1979, le Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre aura 45 ans dans un peu plus d’1 mois.
Association agréée, Jeunesse, Sport, Education Nationale, Sécurité Civile, Education Populaire, le CNRBT, jusque là exclusivement encadré par des techniciens bénévoles, a pris un tournant en 1999 en se tournant vers la voie professionnelle et l’emploi avec la création d’une première embauche.
Cette professionnalisation a contribué à modifier le fonctionnement de l’association qui a vu ses effectifs et ses activités se multiplier, se diversifier et s’intensifier.
Après donc 20 premières années de culture amateure pure, voilà donc maintenant 25 ans que le Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre forme la plupart de ses cadres. Qu’ils soient techniques, administratifs ou de gestion.
42 emplois en 25 ans
Ces 25 dernières années, ce son 42 emplois que le CNRBT a créer et donc 42 embauches que l’association a pu mettre sur le marché du travail.
Avec une répartition qui colle à une réalité adaptée à l’évolution, la progression et la dimension du club.
Ce sont donc 20 éducateurs sportifs, 6 secrétaires administratives, 7 animateurs poly aquatiques, 4 agents de développement et 2 médiateurs sociaux. 3 parmi eux ont renouvelé le baïl après une interruption de quelques années.
Au rang de ces emplois et donc de ces salariés, on retrouve 18 titulaires d’un brevet d’état. 9 BEESAN (Brevet d’Etat d’Educateur Sportif des Activités de la Natation) et 9 BPJEPS AAN (Brevet Populaire de la Jeunesse de l’Education Physique et Sportive des Activités Aquatiques et Nautiques). On dégage, également, 7 BNSSA (Brevet National de Sauvetage et de Sécurité Aquatique) et 6 BSB (Brevet de Surveillant de Baignade).
Les femmes majoritaires
A l’image des membres composant le Conseil d’Administration du CNRBT, les femmes sont majoritaires au sein de l’association.
Parmi les 42 salariés ayant travaillé au sein du club, 24 sont des femmes et 18 des hommes. Le CNRBT a, en effet, toujours tenu à respecter les équilibres dans ses différentes compositions et transformations et la femme a toujours tenue un rôle essentiel au sein du club même si parmi les 4 présidents qui y sont passés en 45 ans, aucune d’elles n’a occupée, jusque là, le poste de Président.
La moyenne d’âge d’embauche des salariés au sein de la structure est de 25 ans et la durée moyenne de maintien en fonction à son poste est de 7 ans.
Des indications qui font la démonstration de la confiance aux jeunes accordée par le CNRBT et la stabilité professionnelle que l’association leur offre, d’autant que durant leur passage au sein du club, les salariés ont l’opportunité de se voir proposer et de suivre plusieurs types de formations permettant à ces jeunes d’améliorer et de densifier leur cursus professionnel. Notamment dans les domaines de compétences : Natation, Sauvetage et Secourisme qui sont les 3 grandes familles d’insertion développées par le CNRBT.
Des choix multiples
Formé, embauché, salarié au CNRBT est manifestement un gage de réussite d’implantation sur le marché de l’emploi. Là encore, les statistiques l’affichent.
20 des 42 emplois ont été signé avec un contrat à durée indéterminée. 22 en contrat à durée déterminée. On enregistre aussi une forte contribution de l’état avec un accompagnement régulier que l’on retrouve à toutes les étapes des créations d’emplois. 4 l’ont été avec un statut d’emploi jeune (EJ), 2 en contrat emploi solidarité (CES), 1 en contrat d’insertion par l’activité (CIA), 2 en contrat avenir (CA), 1 en contrat unique d’insertion – contrat d’activité par l’emploi (CUI-CAE) et 1 en contrat emploi consolidé (CEC). Autant dire que le CNRBT a répondu présent à toutes les offres permises par l’état pour donner une chance ou une seconde chance à des jeunes à la recherche d’un emploi. Une chance encouragée depuis par les 2 collectivités majeures (Région et Département) qui participent, à leur niveau et en fonction de leurs compétences, au renforcement de ce dispositif économique et d’insertion.
Cette politique de souplesse et de liberté de choix au CNRBT, on la retrouve encore sur le destin de ces jeunes salariés.
14 d’entre eux ont démissionné pour saisir d’autres opportunités. 7 n’ont pas renouvelé ou n’ont pas vu leur contrat renouveler. 2 ont créé leur propre entreprise. 1 n’a pas réussit sa période d’essais qui s’est avérée non concluante. 2 ont rompu à l’amiable leur contrat de travail. 1 a abandonné son poste. Et 7 autres ont connu des fortunes diverses.
Des origines variées
42 salariés en 25 ans, dont 33 venus de Guadeloupe et 9 de l’Europe dont 8 de l’hexagone. Autant dire que le CNRBT a su trouver et donner sa chance à une très large majorité de jeunes, formés et diplômés issus de notre territoire.
Mais le CNRBT a su, aussi, s’ouvrir vers l’extérieur et s’enrichir des expériences importées venus de territoires hexagonaux et européens.
Ils se sont tous positionnés sur la Guadeloupe. 10 des 32 communes de notre territoire ont vu le CNRBT permettre à l’un ou l’une de leurs jeunes d’obtenir son premier emploi.
Ils sont ou ont été ainsi des résidents venus de Gourbeyre (9), Baillif (8), Saint-Claude (7), Basse-Terre (6), Vieux-Habitants (4), Vieux-Fort (2), Trois-Rivières (2), Gosier (2), Pointe-à-Pitre (1) et Abymes (1).
Le Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre fait partie des associations référentes et exemplaires du mouvement sportif guadeloupéen. Les 45 années d’existence ininterrompues, les 42 créations d’emplois et embauches, les 50 dirigeants et 250 bénévoles formés, les 22 pôles d’activités, 10 disciplines et 5 fédérations (Etudes et Sports Sous-Marin, Handisport, Natation, Sauvetage et Secourisme, Triathlon) avec lesquelles le CNRBT a jusque là eu l’occasion de coopérer montrent la dimension du Cercle des Nageurs de la Région de Basse-Terre qui a vu défiler 45.000 familles provenant de 18 des 32 communes du département.
Tout cela en dépit des tempêtes, cyclones, inondations, destructions, pertes et surtout fermetures à répétition de la piscine de Rivière-des-Pères ces 25 dernières années.
