Durant deux jours, l’Agence Régionale de la Santé va s’impliquer aux côtés des personnes responsables de la production et de la distribution de l’eau potable de Guadeloupe, Marie-Galante, Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.
Pourquoi cette implications de deux jours ? Il s’agit, dit l’ARS, de « renforcer la sensibilisation des acteurs et faire avancer le sujet important de la qualité continue de l’eau fournie à la population. »
En partenariat avec l’Office International de l’Eau basé à Limoges, l’Agence a convié mardi 16 et mercredi 17 avril, au siège du SMGEAG, tous les décideurs politiques et leurs collaborateurs techniques en charge de la production de l’eau potable sur l’ensemble de nos territoires autour des problématiques : garantir la qualité de l’eau régulièrement mise à disposition par la maîtrise des infrastructures et des procédures ; constituer les plans de gestion de sécurité sanitaire des eaux associés.
Ces plans de gestion de la sécurité sanitaire des eaux (PGSSE) sont en effet un nouvel outil rendu obligatoire par un arrêté ministériel de janvier 2023. Ils doivent couvrir toutes les étapes de la production de l’eau allant du captage de la ressource brute en mer, sous terre ou en rivière, jusqu’au robinet du consommateur, en passant par les unités de traitement et les canalisations d’acheminement.
Chaque producteur doit connaître et décrire toutes les étapes ainsi que les process pour gérer les risques environnementaux, matériels ou humains de manière anticipée et pallier ainsi toute défaillance.
La réalisation concrète de ces plans de gestion est attendue au plus tard en juillet 2027 pour les zones de captages et en janvier 2029 pour les unités de production ou de distribution. Ces actions proactives participent à restaurer une plus grande confiance entre la population et les opérateurs.