Dans un communiqué, l’Agence Régionale de Santé condamne les violences physiques dont ont été victimes plusieurs professionnels de santé alors qu’ils allaient soigner leurs patients.
Un aide-soignant du pôle parents-enfants du CHU a été menacé avec un fusil à pompe, un soignant a été agressé au pont de Perrin (Les Abymes) et a été victime d’une tentative de car-jacking, un médecin a été mis en joue à la sortie de sa garde aux urgences au niveau d’un barrage, les occupants du véhicule de l’hospitalisation à domicile) ont été pris à partie par des personnes armées dans la soirée du 20 novembre, un droit de passage a été réclamé aux points de blocage…
« Le blocage des soignants est dangereux pour la santé des malades. »
Ces agressions qui auraient pu avoir des conséquences dramatiques pour l’intégrité de ces soignants « font l’objet de plaintes et des poursuites seront engagées, précise l’ARS. Ces situations de menaces et de blocages des soignants impactent encore plus la santé des malades. Le report de leurs soins peut être dangereux. Devoir patienter dans une ambulance, devoir négocier pour aller faire votre traitement et dépasser les délais expose à la dégradation de l’état de santé de la personne, voire à son décès. Ce n’est pas acceptable. »
L’ARS alerte également sur la condition des personnes isolées, âgées ou handicapées qui se retrouvent seules à leur domicile parce que leurs enfants, leurs aide-ménagères ne peuvent pas se déplacer jusqu’à elles.