Guadeloupe. L’affaire Respire+ renvoyée en 2024

Rodrigue Solitude, ancien chef de cabinet à la Région Guadeloupe, était convoqué jeudi 28 septembre devant le tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre pour « prise illégale d’intérêts par chargé de mission de service public dans une affaire dont il assure l’administration ou la surveillance ». L’affaire a été renvoyée au 30 mai 2024, à 8 heures.

Rodrigue Solitude, ancien chef de cabinet à la Région Guadeloupe était convoqué devant le tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre pour « prise illégale d’intérêts par chargé de mission de service public dans une affaire dont il assure l’administration ou la surveillance ».

L’avocat du liquidateur judiciaire de l’entreprise a demandé que l’affaire soit renvoyée au motif qu’il n’a pas toutes les pièces du dossier. Demande à laquelle l’avocat de l’ancien gestionnaire de Respire+ s’est associé. Voulant en finir, l’avocate de Rodrigue Solitude a simplement demandé que l’affaire soit inscrite en fin de rôle. Le représentant du ministère public s’est opposé à ces demandes. L’affaire a été renvoyée au 30 mai 2024, 8 heures.

Le tribunal judiciaire avait à connaitre de faits présumés remontant à 2020-2021 à Baie-Mahault, moment où la société Respire+ avait été créée pour faire face à un manque de masques en période de Covid-19.

L’entreprise, inaugurée en présence de hautes personnalités du monde économique, saluée par la presse locale et nationale comme une belle initiative, avait bénéficié d’un coup de pouce financier de la Région, sous la forme d’une aide de 450 000 euros. Or, il fallait près d’un million d’euros pour lancer l’activité.

Rodrigue Solitude aurait de son côté, fort de l’amitié du créateur de n’entreprise, avancé des fonds. Au moment du remboursement, les amis-associés se seraient fâchés. Plainte a été déposée. Le procureur de Pointe-à-Pitre a lancé l’affaire. Qui a suivi son cours. A noter que Rodrigue Solitude a toujours nié quelque implication que ce soit dans cette société.

D’où le fait qu’au fil de l’instruction les chefs d’accusation soient tombés les uns après les autres, seule la qualification de « prise illégale d’intérêts par chargé de mission de service public dans une affaire dont il assure l’administration ou la surveillance » ayant été retenue.

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