Elle s’annonçait comme particulièrement bonne : la saison de croisière pour la Guadeloupe pourrait vite devenir une catastrophe.
Que se passe-t-il ? Un premier paquebot, le MS Zuiderdam, paquebot de croisière, 286 mètres de long, propriété de la compagnie Holland America Line, qui devait faire escale à Pointe-à-Pitre, samedi 2 novembre, a annulé celle-ci au prétexte que la situation sociale en Guadeloupe ne serait pas propice au débarquement de touristes. Et d’évoquer le black-out de la semaine précédente, le 26 octobre, qui a privé la Guadeloupe d’énergie électrique, souvent de téléphonie mobile, et d’eau, pendant plus de 30 heures.
Black out qui a incité des bandes de voyous à s’attaquer, la nuit de vendredi 26 octobre à samedi, à des magasins de Pointe-à-Pitre, défonçant les rideaux de fer à coups de pelleteuse.
Ceci a fait peur à la compagnie Holland America Line.
On annonce, mais l’information est à vérifier — on s’étonne d’ailleurs que les autorités portuaires de Guadeloupe n’aient pas réagi depuis samedi… non plus que les élus — qu’un second paquebot, le Aurora, de la compagnie maritime P&O UK, filiale de Carnival UK, 270 mètres de long, pouvant emporter 2 000 passagers et 800 personnels pour des croisières adultes, pourrait ne pas faire escale le 9 novembre, comme il est prévu.
Ce qui serait catastrophique pour la saison touristique alors qu’il ne se passe rien en Guadeloupe en ce moment susceptible d’inquiéter les autorités.
Une saison pleine de promesses, selon les autorités du Grand Port Maritime de la Guadeloupe, avec près de 355 000 croisiéristes attendus et 136 escales prévues (sur les installations portuaires de Pointe-à-Pitre). Sans compter les autres escales dans l’archipel, à Basse-Terre, à Deshaies, aux Saintes et à Marie-Galante.