Guadeloupe. La résidence universitaire ciblée par des jets de pierres

Dans la série des méfaits observés depuis le 18 novembre dans les communes de Guadeloupe, le Crous de Fouillole (Pointe-à-Pitre) a été la cible de jets de pierres dans la soirée de vendredi soir, malgré le couvre-feu instauré par le préfet de Région Guadeloupe.

L’incident, qui aurait pu avoir des conséquences autrement plus graves, n’a causé que des dégâts matériels et une petite frayeur chez les étudiants présents ce soir-là. Pour autant, l’Université des Antilles invite les étudiants à la plus grande prudence.

Alors que le couvre-feu décidé par le préfet Alexandre Rochatte, suite aux exactions commises dans la nuit du 18 au 19 novembre, entrait en vigueur à 18 heures, ce vendredi, le passage d’une horde de jeunes devant les grilles du Crous intrigue étudiants et gardien.

Un groupe équipé d’un chariot élévateur.

« Il était aux alentours de 20 heures, raconte un étudiant. Le bruit nous a alertés. On a vu une bonne quarantaine de jeunes, venant de Carénage et qui se dirigeaient vers la zone commerciale proche du Crous. Ils avaient un chariot élévateur avec eux. » Les « passants » se croyant filmés, lancent des projectiles en direction des étudiants qui se dispersent. Sur certaines séquences diffusées sur les réseaux sociaux, on peut entendre un coup de feu. « Ce n’était pas dans notre direction : quelqu’un a tiré en l’air. Bien sûr, on s’est mis à courir ! »

Une pierre atterrit sur son lit !

Depuis sa chambre, un autre étudiant, présent au Crous ce vendredi soir, a vécu la scène autrement : il a vu atterrir une pierre sur son lit. Forcément, l’angoisse n’a pas été la même. « De là où j’étais, j’ai vu passer plusieurs personnes, visage masqué, mais sans trop pouvoir les distinguer. Puis, les jets de pierres ont commencé. »

Brisant une vitre, l’un des projectiles atteint la chambre de l’étudiant. « Mes voisins aussi ont reçu des pierres, poursuit-il. Les déflagrations que j’entendais sans trop savoir de quoi il s’agissait, ont continué encore jusqu’à 22 heures, puis ça s’est calmé. C’était un peu effrayant. On serait plus rassurés si la police pouvait effectuer une ronde, le temps que tout rentre dans l’ordre.»

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