Lundi, on devrait en savoir un peu plus sur la rentrée scolaire. En effet, les élus, les autorités administratives, les syndicats du personnel et les fédérations de parents d’élèves vont se réunir pour parler… Il semble difficile, malgré les directives du ministère de l’Education nationale relayées localement par la rectrice Christine Gangloff-Ziegler, de faire cette rentrée le 1er septembre… ou le 2 septembre.
En effet, la pandémie de la Covid-19 bat son plein dans l’archipel avec de nombreux malades — dont le nombre ne diminue pas depuis deux semaines — et son cortège de deuils. Il est même question de durcir encore ce confinement, peut-être de le rendre strict.
Les syndicats et parents d’élèves ne semblent pas décidés à entamer une nouvelle année scolaire dans des conditions pour le moins aléatoires.
Bras de fer avec la rectrice
Un mini bras de fer s’est engagé avec la rectrice qui veut tenir, pour suivre les directives nationales, le planning d’ouverture. Les syndicats d’enseignants et les fédérations de parents d’élèves veulent des garanties… ou un report de la rentrée. Situation sanitaire oblige.
Les élus, Conseil départemental, Région, Association des maires de Guadeloupe se sont réunis et ont décidé que la rentrée ne se ferait pas dans ces conditions. Il semble impossible de prendre des risques pour la sécurité et la santé des personnels et des enfants.
Interrogé, Ary Chalus a dénié à toute autorité administrative le droit de décider seule, sans en référer pour avis aux élus, d’ouvrir les écoles le 2 septembre (le confinement de l’archipel a été décidé jusqu’au 1er septembre).
Jean-Philippe Courtois, au nom du Conseil départemental dont il est vice-président, a dit son souci que tout se passe bien… et s’il le faut repousser la rentrée de quelques jours voire de quelques semaines, l’intérêt des enfants et leur santé étant essentiels.