Jets d’huiles de vidange usagées dans les établissements scolaires : « une volonté délibérée de porter atteinte à la santé des personnes et à l’environnement ! », affirme la rectrice Christine Gangloff-Ziegler.
Depuis le début de semaine, les collèges Florette Morand et Maximilien Vrécord et le Lycée Gerty Archimède ont été vandalisés à plusieurs reprises par de l’huile de vidange pour empêcher les élèves et les personnels d’y accéder.
« Pourtant, affirme Christine Gangloff-Ziegler, rectrice de la Guadeloupe, les auteurs ne peuvent pas ignorer que les huiles usagées sont des déchets dangereux et ils choisissent donc délibérément de porter atteinte à la santé des enfants et des personnels et de détruire l’environnement. En effet, les huiles usagées présentent un risque pour la santé humaine et l’environnement du fait de leurs impacts possibles :
• la contamination de l’eau potable par de faibles concentrations (1 ppm) ;
• la destruction des ressources alimentaires et des habitats naturels ;
• les effets cancérigène, génotoxique et fœtotoxique ;
• les impacts sur les systèmes immunologique et reproducteur ;
• les dommages aux reins, au foie, au cœur, aux poumons et au système nerveux. (Source : South Pacific Regional Environment Programme)
Leur rejet dans l’environnement est interdit du fait de leur caractère très polluant pour les milieux naturels. L’amende peut aller jusqu’à 1 500 euros pour un particulier, montant qui peut être porté à 3 000 euros en cas de récidive et peuvent s’y ajouter des dommages et intérêts pour couvrir le préjudice subi.
Grâce au dévouement des équipes, les élèves ont pu cependant, dans certains cas, être accueillis, limitant ainsi l’impact de ces actions sur le parcours scolaire des élèves, sur leurs résultats mais aussi sur leur avenir. »
La rectrice en appelle à la responsabilité collective : « Respectons nos enfants, notre école et notre environnement et montrons l’exemple à nos jeunes pour leur permettre de réussir et pour faire réussir le territoire. »
