Guadeloupe. La rectrice d’académie accueille les personnels avant la rentrée des élèves, le 2 septembre

La rectrice de la région académique de Guadeloupe, Christine Gangloff-Ziegler a accueilli les personnels d’encadrement, d’inspection et du rectorat, ce mercredi 28 août, à l’Université des Antilles.

Avant la pré-rentrée des enseignants, ce vendredi 30 août, suivie de celle des élèves à partir du 2 septembre, la grand-messe de rentrée des personnels de l’Education nationale a été l’occasion pour la rectrice de l’académie de Guadeloupe, Christine Gangloff-Ziegler, de présenter les orientations de l’année scolaire 2024/2025.

« L’objectif de notre nouveau projet d’académie 2024/2027, c’est d’améliorer la qualité de services à l’usager : c’est ce qui doit nous motiver. Nous sommes un service public, celui de l’Education et il faut que cela se ressente dans la population de nos élèves et de nos parents. »

Des effectifs en baisse régulière

Dès lundi 2 septembre, les 83 028 élèves – un chiffre une nouvelle fois en baisse – que comptent l’académie de Guadeloupe commenceront à rejoindre les établissements scolaires.

« Un travail très conséquent a été effectué par les services. Toutes les équipes sont prêtes et motivées pour accueillir les élèves à partir du 2 septembre, a assuré Christine Gangloff-Ziegler. Les effectifs d’élèves sont encore en baisse, comme chaque année, depuis plusieurs années. Pour la rentrée 2024, nous perdons 1246 élèves. C’est 1.6% des effectifs en moins. Depuis 2014, nous avons perdu 25 % des effectifs dans le 1er degré et 16.5 % dans le second degré. Ce sont des baisses importantes. Mais, les moyens baissent à un niveau moindre que les effectifs. »

« Lutter contre les ruptures de scolarité »

Le remplacement du personnel, le décrochage scolaire, l’illettrisme… figurent parmi les sujets prégnants qui mobiliseront une nouvelle fois les équipes.

« Tous ces éléments peuvent mettre un élève en situation d’échec, constate Christine Gangloff-Ziegler. Notre rôle, c’est d’amener le maximum d’élèves au plus haut de leurs capacités. »

Particulièrement en Guadeloupe où le rythme scolaire peut – plus souvent qu’ailleurs – être impacté par l’absence d’eau au robinet, les mouvements sociaux…, dans le premier degré les jours de classe « perdus » représentent 4 % en 2023/2024, contre 5 %, l’année précédente et 7 %, en 2021/2022.

« Lutter contre les ruptures de scolarité, c’est mon cheval de bataille, rappelle Christine Gangloff-Ziegler. Notre but c’est que les enfants soient exposés au maximum aux apprentissages pour favoriser leur réussite. »

Cécilia Larney

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