Août 2024 : une attaque par un chien dangereux a marqué l’actualité. La propriétaire de l’animal a été condamnée mercredi 26 mars par le tribunal judiciaire pontois à 1 000 euros d’amende et à verser 800 euros de dommages et intérêts à la victime.
Bas-du-Fort/Le Gosier. Le 10 août 2024, Marjorie Le Lay promene son bichon, Bibi, deux ans, rue du Lagon bleu, à Bas-du-Fort Le Gosier, non loin de son domicile. A 18 h 30, la rue est calme, il n’y a pas de circulation. Pourtant, en arrivant presqu’au bout de la rue, elle aperçoit une ombre, un chien de grande taille qui observe et s’avance. Il vient de sortir d’une maison. Cette dame est attaquée par ce molosse en divagation. Ce n’était pas la première fois que le même animal attaquait des habitants de ce quartier généralement tranquille.
« Il a tenu le chien et n’a pas voulu le lâcher. Je criais, je criais ! Une dame est sortie de la maison et a essayé de ramener son chien, mais elle n’avait pas la force pour ça. Quand j’ai pu reprendre mon Bibi, il était trop tard. Il est mort dans mes bras… », a témoigné Mme Le Lay.
La police était intervenue à la demande de l’époux de la victime (elle avait été blessée au dos et son petit chien bichon avait été tué par le molosse) et n’avait pas manifesté de réel intérêt. Les fonctionnaires de police étaient plus intéressés, semble-t-il, par la propriétaire du chien qui faisait une crise de larmes…
Plus tard, la victime et son époux avaient demandé l’enregistrement de leur plainte au commissariat où d’autres fonctionnaires de police avaient fait preuve de professionnalisme.
La municipalité, interpellée sur le sujet, avait argué qu’elle n’avait plus de convention avec la fourrière et qu’elle ne pouvait rien faire.
La propriétaire de l’animal en causeétait convoquée mercredi 26 mars devant le tribunal judiciaire, statuant à juge unique.
La détentrice du chien a été condamnée à 1 000 euros d’amende pour « blessures involontaires par agression d’un chien » ainsi qu’à 800 euros pour les frais d’avocat de la partie civile.
L’époux de la victime entend porter l’affaire au civil pour demander des dommages et intérêts : son épouse est défaite par la mort de son bichon et garde des séquelles physiques (cicatrice) et psychologiques de la morsure du chien.