C’est un lieu chargé de symboles : situé à quelques dizaines de mètres du Mémorial ACTe en bord de mer, il a connu le débarquement et le parcage avant distribution dans les habitations de 42 326 travailleurs Indiens entre le milieu et la fin du XIXe siècle.
C’est là, sur une esplanade, avec des escaliers qui mèneront à la mer, que sera érigé le Mémorial du Premier Jour, en fait celui de Pointe-à-Pitre qui sera déplacé là pour recevoir un cadre solennel.
La première pierre de cette esplanade a été posée après bénédiction par Elie Shitalou, qui connaît les prières
Elie Shitalou, bénissant la première pierre :
Le déplacement du monument se fait avec l’assentiment du Conseil départemental et l’appui du Conseil régional pour son installation près du Mémorial ACTe.
Un jardin et une placette arborée accompagneront le monument.
Premier intervenant, Georges Brédent, substituant le maire de Pointe-à-Pitre. Beau discours pour dire des choses : d’abord l’accueil des premier travailleurs Indiens, recevant quolibets, mépris de la part des Guadeloupéens, avant d’intégrer la société, d’en devenir une composante industrieuse, économiquement puissante, dont la culture est essentielle.
Guy Losbar, président du Conseil départemental :
Prenant à son tour la parole, Ary Chalus président du Conseil régional, a, dans un discours très simple, rappelé que c’est « son ami Jacques Gaddarkhan qui a facilité la venue de l‘ambassadeur d’Inde en France », qu’il a pour directrice de la communication « la descendante d’Henry Sidambarom » et que sa femme est « une Indienne. » On ne peut pas porter plus d’amour à une communauté culturelle.
Il était temps de poser la première pierre, entre nuit tombée et début de pluie. Fort heureusement, Ary Chalus, en spécialiste, a donné les conseils qu’il fallait. Et le mur est monté dans la nuit…