Depuis le 1er juin, la saison cyclonique est ouverte. Les autorités se préparent pour une saison qui, si elle est dite « moyenne » n’en est pas moins à prendre avec précaution.
Anticiper, prévenir, sensibiliser et communiquer, telles sont les priorités qui se dégagent du discours de la préfecture, diffusé hier après-midi par le directeur de cabinet adjoint du préfet, Thierry Humbert, en direction de l’ensemble des acteurs de la sécurité civile réunis au MACTe.
La préfecture avait mobilisé au MACTE l’ensemble des acteurs de sécurité civile impliqués dans les risques majeurs et les catastrophes naturelles en vue de préparer au mieux la saison cyclonique qui s’est ouverte depuis le 1er juin et qui s’étend jusqu’en octobre.
Une longue période de vigilance sur 5 mois qui nécessite de la prévention, de la sensibilisation, de l’anticipation et de la communication pour être le plus et le mieux opérationnel possible.
Le directeur de Météo France, Thierry Jimonet, est dans cette dynamique où l’on essaie de trouver un équilibre entre les incertitudes et les convictions en matière de prévisions.
Plusieurs instituts spécialisés — Accuweather, TropicalStormRisk — ont publié leurs prévisions : la saison, disent-ils, sera moyennement active, avec 12 à 15 tempêtes, 6 à 7 ouragans, dont 2 majeurs.
Selon l’équipe de prévisionnistes d’AccuWeather, par exemple, la saison sera moins active que la majorité des saisons depuis 1995 et pourrait présenter un nombre similaire de tempêtes à celui de 2022.
Les projections actuelles indiquent que la saison 2023 sera proche de la moyenne historique, avec 11 à 15 tempêtes nommées. 4 à 8 de ces tempêtes devraient atteindre la force d’un ouragan, dont 1 à 3 de ces ouragans atteindront le statut d’ouragan majeur (avec des vents maximums soutenus de 180 km/h ou plus) classé entre 3 et 5 sur l’échelle des vents d’ouragan Saffir-Simpson.