Porté par l’association Métis’Gwa, Le Cirque dans tous ses états propose, samedi 16 novembre, les dernières représentations de la 8e édition.
La Nuit du Cirque célèbre le cirque contemporain depuis la Guadeloupe comme un art de l’ancrage, de l’identité, de la proximité. Plusieurs spectacles clôturent la 8e édition du Cirque dans tous ses états de Métis’Gwa, qui a accueilli, depuis le 9 novembre, des artistes de Guadeloupe, d’Italie, de l’Hexagone, du Maroc, du Royaume-Uni…
La Nuit du cirque débutera dès 20 heures, avec Paysages oubliés. Face à la notion d’abandon intimement liée à la société contemporaine, l’acte de rébellion passe aussi par le corps. Ce corps dit « stop ! », s’effondre et se relève, témoignage d’un monde en perpétuel renouveau.
Tash, artiste de cirque, trampoliniste, anglaise et métisse indienne, partage avec des artistes guadeloupéens (photographes, curateurs et musiciens) un regard sur la Guadeloupe, terre nourricière. Dans une découverte mutuelle, ils invitent à réfléchir aux notions d’abandon, de patrimoine perdu, de récits et traditions méconnus. Paysages oubliés est une ode à la créativité et à la résistance. Avec Tash (Royaume-Uni), David Démétrius, Cédric Isham Calvados, Philippe Virapin, Anaïs Verspan, Anaïs Cheleux (Guadeloupe), sur une musique d’exXÒs mètKakOla (Guadeloupe).
En première partie, l’artiste Tash (Royaume-Uni) présentera Impromptu, un solo au trampoline.
Entre ka et roue Cyr
« Et si le cirque rentrait dans la wond ? » La Wond est un hymne à la force créatrice et à la richesse artistique de la Guadeloupe. Elle invite le public à explorer la fusion harmonieuse entre musique traditionnelle et cirque nouveau, entre le ka et la roue Cyr, où la performance témoigne d’une rencontre heureuse entre des artistes et le territoire de la Guadeloupe. Avec Eloise Petenzi (Hexagone) et Leedyah Barlagne (Guadeloupe), soutenues par Jean-Claude Bardu, Claude Luit, et des artistes invités (Guadeloupe).
Ma tour de Babel Had
Une exploration du désir humain d’élévation et de transcendance. Au cœur de l’installation se dresse un mât vertical, symbole d’ancrage dans la réalité tout en visant le ciel. Ce mât, au centre d’un cube, incarne la lutte contre la pesanteur et notre volonté de défier la gravité. Les artistes, en interagissant avec cette structure, dévoilent une danse vibrante qui évoque les tensions entre le corps et l’esprit, entre la terre et le ciel, communes à leurs cultures issues du Maroc et de la Guadeloupe.
Ma Tour Babel Had transforme l’espace en un lieu d’exploration où les possibilités d’élévation sont mises en lumière.
Les Abymes, Palais de la culture Félix-Proto. Samedi 16 novembre, à 20 heures. Tél. 05 90 83 59 76 – www.metisgwa.com.