Matinée d’échanges à la Médiathèque de Lamentin, mercredi 7 février.
La Mutualité sociale agricole est venue au-devant de ses adhérents et des agriculteurs. Présentation et discussion autour des services rendus par cet acteur majeur de la protection sociale des exploitants agricoles. Mais aussi une suite de stands pour écouter les adhérents et futurs adhérents à la recherche d’informations.
Ceci correspond parfaitement aux souhaits du président du Conseil d’administration de la CGSS, Doctrové Janky :
Pierre Hamidouche, directeur de la Mutualité sociale agricole, était accompagné d’agents de ses services qui ont expliqué, longuement, précisément, avec passion, les différentes missions qui sont les leurs.
Pierre Hamidouche :
A quoi sert la Mutualité sociale agricole ? C’est l’interlocuteur obligé pour les branches maladie, accident du travail, maladie professionnelle de l’exploitant agricole, soucis dont l’indemnisation est abondée par le recouvrement des cotisations pour le régime agricole. La Caisse d’allocations familiales assure la gestion de la branche Famille. Les cotisations servent aussi à assurer une retraite décente à l’exploitant agricole.
En fait, la Mutualité sociale agricole intervient dès le moment où l’exploitant agricole adhère jusqu’ à la fin de son activité, mais encore plus longtemps au travers des retraites et des pensions de réversion aux veuves, en passant par tous les moments difficiles de la vie d’un exploitant agricole : maladie, incapacité temporaire ou définitive, etc.
Pour ce faire, la Mutualité sociale agricole a des partenaires : internes, comme la direction des retraites et les données sociales, la direction de l’accompagnement et de la prévention, l’Education pour la santé, mais aussi externes : l’Agence guadeloupéenne pour l’insertion des handicapés, le Centre d’Examen de santé de la CGSS, le Centre régional de dépistage des cancers, l’Agence de service et de paiement, le Centre interprofessionnel de santé au travail… la CAF.
A savoir : la Mutualité sociale agricole engrange, chaque année, 3 millions d’euros de cotisations, somme abondée par l’Etat à hauteur de 3 millions d’euros… pour un total d’indemnisations de 82 millions d’euros. C’est dire son importance !
Ce rendez-vous avec les adhérents au régime et les agriculteurs intéressés devrait être reconduit plusieurs fois dans l’année, sur des sites différents.