Moment fort de la visite ministérielle d’Elisabeth Moréno, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances : l’inauguration, samedi après-midi, de la Maison de la parentalité et de la famille, à Baie-Mahault.
Une maison baptisée Marie-Antoinette Désibel Eustache, du nom d’une femme Poto Mitan, ancienne conseillère municipale de Baie-Mahault, aujourd’hui décédée, dont la famille était présente et dont sa sœur a posé avec les personnalités.
Le ruban est coupé :
Cette structure, financée essentiellement par l’Etat par le biais de la CAF (267 000 euros), par la mairie de Baie-Mahault (133 500 euros), mais aussi par les collectivités majeures (à hauteur de 22 250 euros chacune), va permettre d’accueillir parents et enfants dans un lieu d’écoute, de soutien et d’échanges. C »est, comme l’ont dit les différents intervenants à cette inauguration, un lieu intergénérationnel qui doit être accueilli comme une chance de maintien ou de rétablissement du lien essentiel à la construction de la société guadeloupéenne.
Anne-Lise Métainville, responsable de la structure :
Le ruban coupé, visite des lieux, fonctionnels, avec des salles de vie, de resocialisation, des chambres, des bureaux. Les professionnels de la socialisation pourront accueillir, parler avec ceux qui sont en détresse, voire les héberger en cas de grandes difficultés (femmes battues, familles brisées) pendant une semaine et demi.
Anne-Lise Mérainville explique le fonctionnement de la Maison :
Le temps des discours a permis à Guy Losbar de rappeler le rôle du Département dont il préside le Conseil départemental, rôle social, rôle de soutien des familles.
Ary Chalus, président du Conseil régional, ancien maire de Baie-Mahault, a soutenu l’action de celle qui lui a succédé. La Région a participé à la création de la structure et incité Elisabeth Moreno à l’inaugurer au cours de son passage.
Hélène Polifonte, maire de Baie-Mahault, a dit sa fierté d’avoir une telle structure d’accueil des familles en détresse dans sa commune, souhaitant qu’il s’en ouvre dans d’autres communes pour que les Guadeloupéens qui souffrent soient entendus.
Elisabeth Moreno a mis en avant cette volonté commune de ne laisser personne au bord du chemin, de ne pas permettre que des hommes, des femmes, des enfants, soient mis de côté, souffrent alors qu’il y a des solutions.
