Guadeloupe. La lutte contre la délinquance au cœur des quartiers

Obligation légale pour toutes les communes de plus de 5000 habitants et les communautés d’agglomération, le CLSPD (conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance) a donné lieu à un séminaire, ce lundi 11 juillet, à Rémi-Nainsouta (Pointe-à-Pitre).

Le Conseil local ou intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance regroupe tous les acteurs de la sécurité pour définir des actions et moyens de lutte contre la délinquance dans les communes, au sein des quartiers.

En Guadeloupe, sur les 22 CLSPD (conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance) que compte la Guadeloupe, 10 sont actifs. Deux des 6 CISPD (conseils intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance) sont actifs.

Remettre la prévention de la délinquance à l’ordre du jour

Avec la crise sanitaire, certains CLSPD ont été relégués au second plan. Le séminaire initié, ce lundi 11 juillet, par les services de la préfecture avec la Police, la gendarmerie et les coordinateurs des conseils locaux et intercommunaux a permis de mettre en place un calendrier pour relancer les CLSPD et remettre ainsi la prévention de la délinquance à l’ordre du jour.

« En Guadeloupe, sur 22 CLSPD, 18 communes étaient représentées : c’est très bien, commente Alexandre Rochatte, préfet de Guadeloupe. Il y a une volonté réelle de remettre ces organisations en place là où ce n’est plus le cas et pour les autres de valoriser les actions dans les communes où les CLSPD sont très actifs. »

Prochaine étape en septembre…

Après une première rencontre qui a permis à chacun de partager son expérience sur le terrain, une nouvelle réunion est prévue à la rentrée. L’objectif étant qu’au mois de décembre, toutes les communes et communautés d’agglomération aient établi leur diagnostic.

« Il s’agit d’un travail en partenariat, rappelle le préfet de Guadeloupe. Nous avons besoin du retour des coordonnateurs, des agents des services, des policiers municipaux…, de savoir ce qui fonctionne ou pas, d’entendre aussi leurs suggestions. La tranquillité publique, la protection des plus faibles, les enfants, les personnes âgées, les victimes de violences intrafamiliales…, c’est de la compétence du maire : il est important qu’on puisse la développer de façon collégiale. »

Parallèlement, le préfet de Guadeloupe envisage de renouveler l’exercice avec l’ensemble des élus de Guadeloupe pour développer efficacement les CLSPD.

Cécilia Larney

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