Les salariés du Centre interprofessionnel de la santé au travail (CIST), affiliés à l’UNASS-UGTG ont entamé un mouvement de grève le 9 septembre, à l’appel de l’intersyndicale (FO, SPEG, SNAC-FSU, UNSA, UGTG…), mobilisée contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire.
A ce jour, le dialogue entamé entre l’UNASS-UGTG et la direction du CIST (Centre interprofessionnel de la santé au travail) est rompu. Les discussions, ouvertes le 17 septembre, avaient permis d’échanger sur le premier point de la plateforme de revendications qui porte sur la suppression de l’obligation vaccinale. « Certains salariés du CIST ne souhaitent pas de faire vacciner », rappelle le syndicat. Les négociations qui ont repris ce lundi devaient se poursuivre, mardi, au siège du CIST (Baie-Mahault).
« Les grévistes ont été assignés au tribunal. »
Franck Laublas, de l’UNASS-UGTG
« Nous avons reçu une contre-proposition par écrit de la direction à laquelle nous avons répondu. Depuis, plus rien, indique Franck Laublas, Secrétaire général de l’UNASS-UGTG. Le rendez-vous de ce jeudi ne s’est pas déroulé. Or, la direction nous a demandé de libérer les accès, ce que nous avons fait. Entre-temps, les salariés grévistes ont été assignés au tribunal. »
En dehors, de la suppression de l’obligation vaccinale, l’UNASS-UGTG réclame, entre autres, la mise en place de protocoles sanitaires stricts, adaptés aux établissements privés, l’organisation des services au sein de la structure.
Les grévistes de l’UNASS-UGTG, désormais poster face à l’entrée du CIST, attendent un signe de leur direction pour reprendre le dialogue.