La FTPE de Guadeloupe, présidée par Alan Nagam, entend prendre une part active à la réforme de l’octroi de mer qui devrait entrer en vigueur dès 2025.
« A cet effet, la FTPE de Guadeloupe rappelle que les très petites entreprises représentent 96% des entreprises du territoire et sont directement concernées par l’octroi de mer », affirme Alain Nagam.
Il poursuit sa démonstration : « Or, l’octroi de mer à l’importation pénalise la trésorerie des petites entreprises, par l’augmentation du prix des intrants et des coûts de production, qui se répercutent inévitablement sur le prix de vente des produits et des services proposés aux consommateurs.
Dès lors, si l’octroi de mer ne doit pas être présenté à tort comme le bouc-émissaire de la vie chère dans notre territoire, nous avons la responsabilité et le devoir de le réformer pour limiter son impact sur les prix.
Aussi, la FTPE de Guadeloupe soutient que cette réforme doit être l’occasion de s’assurer que l’octroi de mer ne porte pas atteinte à la libre concurrence et à ses effets bénéfiques pour le consommateur.
Pour ce faire, toutes les pistes devront être examinées et aucune d’entre elles ne devra faire l’objet d’un rejet de principe.
C’est donc dans cet objectif que la FTPE de Guadeloupe a d’ores et déjà formulé des propositions concrètes pour simplifier le dispositif et en faire un outil efficace, au service d’une véritable stratégie de développement économique du territoire, qui prend en compte les particularités des TPE.
Ainsi, la FTPE de Guadeloupe appelle de ses vœux, une concertation avec tous les acteurs économiques et politiques, afin de travailler ensemble à la construction d’un nouvel octroi de mer, qui participe pleinement au développement du territoire.