Ils sont venus. Max Mahiasin, député de la circonscription, Rody Tolassy, député européen, Jocelyn Sapotille, maire de Lamentin et président de l’Association des maires, Camille Elisabeth, maire de Pointe-Noire, Maurice Tubul, secrétaire général de la préfecture, sous-préfet de la Basse-Terre, de nombreux maires-adjoints. des communes voisines. Ils sont venus répondre à l’invitation d’Adrien Baron, maire de Sainte-Rose.
Les fêtes patronales se suivent courant juillet et août et se ressemblent plus ou moins : des manifestations pendant une semaine, avec force inaugurations, même si les finances ne sont pas florissantes, et enfin la cérémonie officielle, avec messe, dépôt de gerbes, fanfare, associations, défilé dans les rues du bourg. Et le vin d’honneur précédé des discours.
Sainte-Rose n’a pas failli à cette tradition sympathique, moment de consensus politique, moment de retrouvailles des habitants des sections communales dans et autour de l’église.
Après une messe un peu longue pour ceux qui attendaient devant la porte de l’église — celle-ci était pleine à craquer, il y avait même des tentes sur le parvis, elles aussi combles — sous un soleil tapant, les officiels se sont rendus au monument aux morts des guerres du XXe siècle.
Sainte-Rose a payé, comme toutes les communes de France, un lourd tribut sur les champs de bataille. En témoignent les noms inscrits sur la pierre blanche du mémorial. Les anciens combattants des derniers engagement au Liban, au Kosovo et en Afrique, étaient là, portant beau, toutes décorations arborées avec fierté sur les poitrines. Aux côtés des porte-drapeaux des associations, ils ont fait un rang d’honneur autour du monument aux morts et regardé, au garde à vous, les officiels déposer des gerbes.
La sonnerie Aux morts, puis la Marseillaise ont retentit l’une après l’autre. Les officiels ont ensuite salué les porte-drapeaux, les anciens combattants, avant de se préparer pour le long défilé dans les rues du bourg, en passant devant la mairie, puis la salle Beauperthuy, avant de revenir sur la place Tricolore.
Un défilé de voitures anciennes précédait le défilé des piétons.
Précédés de la fanfare, des associations, des anciens combattants, les officiels ont regagné les tentes installées sur la place. C’était le moment des discours.
Adrien Baron a remercié les invités de la municipalité, et plus particulièrement Maurice Tubul, sous-préfet de la Basse-Terre, qui a suivi de près l’état des finances de la commune et la mise en place du plan Corom, Max Mathiasin, député de la circonscription, qui travaille à son rang en harmonie avec la municipalité, ensuite les maires présents, les adjoints, bons camarades, d’autant plus sensibles à ces mots qu’ils sont confrontés, souvent, voire même tout le temps, aux mêmes problèmes que le maire de Sainte-Rose : comment redresser les finances, comment développer la commune, donc permettre aux habitants de celle-ci de travailler, de profiter des équipements de loisirs et sportifs. Bref, comment maintenir, voire développer une dynamique communale avec peu de moyens financiers.
Le bilan des trois premières années d’Adrien Baron à la tête de la municipalité, avec le soutien des collectivités principales que sont la Région et le Département, le soutien de l’Etat, n’est pas mince : l’engagement dans le programme « Villes & Territoires Bleus d’Avenir » est certain, avec le port de pêche qui a pris forme, la base nautique efficiente, un bord de mer qui accueille des commerces, le contrat de ville et la cité éducative mises en place, des installations sportives rénovées, un city-stade inauguré, le renforcement des réseaux d’eau, le dispositif Territoire zéro chômeur de longue durée, un centre-bourg pimpant et dynamique avec de nouveaux commerces… La ville bouge.
