Guadeloupe. La délégation du Conseil département était à Saint-Louis de Marie-Galante

Une délégation du Conseil départemental, conduite par le président Guy Losbar, a visité Marie-Galante, rencontre avec les trois maires, Maryse Etzol à Grand Bourg pour l’inauguration du marché au poisson, à l’aéroport où il est question de rallonger la piste de 500 mètres pour lui permettre d’accueillir des avions de toute la Caraïbe, à la caserne des sapeurs-pompiers qui sera déplacée ailleurs, en zone non inondable.

Plus tard, le même jour, la délégation a été reçue à Capesterre, par le maire, Jean-Claude Maes. Réception en mairie et signature d’un Contrat Péyi, qui permettra à cette commune très endettée par une précédente administration, de se voir allouer des financements pour des travaux indispensable d’aménagement de la commune.

La route des mares passe
par celle de Saint-Charles

La mare de Saint-Charles, à Saint-Louis.

Dans la fin de cette première journée de visite, François Navis, maire de Saint-Louis a fait visiter certains sites de la commune, tout d’abord une mare, celle de Saint-Charles, réhabilitée par les soins de l’Office de l’Eau, émanation du Département, mare remarquable, l’une des douze en cours de réhabilitation — dix sont en travaux —, l’une des cinq cents de l’île, richesse à considérer parce que ces mares sont de formidables réservoirs pour alimenter les cultures et l’élevage, mais aussi des lieux qui, bien mis en valeur, peuvent être un attrait touristique. Pourquoi pas une route des mares, présentant les espèces originales qui s’y épanouissent, flore et faune remarquables ?

Cette idée est dans l’air et Guy Losbar, qui aime la nature, n’y est pas insensible. Entouré des élus, des techniciens, il s’est longuement extasié sur la beauté de l’endroit. La mare de Saint-Charles, qui était dissimulée par la terre qui s’y était accumule au fil d’années d’abandon, par des arbustes et des joncs, a retrouvé un plan d’eau (le fond est à six mètres, semble-t-il) où viennent des oiseaux migrateurs, des espèces locales de petits héros, où vivent des tortues d’eau dont la tête émerge discrètement en observant les visiteurs.

Maryse Etzol, présidente de la Communauté de communes, a tout à fait saisi l’intérêt de ce patrimoine naturel et suit avec attention — Dominique Laban, directeur général de l’Office de l’Eau a compris qui a charge de suivre l’avancée des travaux de réhabilitation que les deux prochaines mares à remettre en eau doivent l’être rapidement — tout ce qui a trait à ces réhabilitations de mares sur son territoire. D’ici à ce quelle veille à ce que les cinq cents mares soient considérées dans ce programme…

Isabelle Amireille-Jaumie, conseillère départementale, présidente déléguée de l’Office de l’Eau, est une jeune femme dynamique, qui veille à ce que les souhaits du président Guy Losbar de réhabiliter ces mares et d’en faire un atout pour l’agriculture-élevage et le tourisme soient scrupuleusement pris en compte.

Signature d’un Contrat Péyi
et rencontre avec les socioprofessionnels

Cette jolie salle polyvalente sera réhabilitée.

Sur la route de Saint-Louis, arrêt devant un bâtiment en réhabilitation : il s’agit de la salle polyvalente : un grand hall et des pièces de bonne surface. Le tout, bien réaménagé, pourrait être un lieu de vie pour que les associations de la commune s’y épanouissent.

Mais, pour arriver là, tout comme pour arriver à la mare de Saint-Charles, la délégation a été transportée à travers des voies en tuff, défoncées, celles qui parcourent la commune. Une vraie galère.

François Navis, qui est un homme pragmatique, s’est expliqué : « J’ai voulu vous montrer ce qu’est la vie de la population de Saint-Louis. Nous avons une centaine de kilomètres de ces routes, si on peut appeler routes ces chemins de tuff. Les habitants de ces sections vivent ce que vous avez vécu pendant quelques minutes tout le long de l’année… »

Le Contrat Péyi a été signé à Saint-Louis.

Dans le Contrat Péyi signé par le président Guy Losbar, il y a l’aménagement de certaines de ces routes et la réfection de la salle polyvalente. Demandes bien modestes dont le président du Conseil départemental a assuré quelles seraient prises en compte.

Pour achever cette première journée bien remplie, le président Guy Losbar a reçu, toujours en mairie, les socioprofessionnels de l’île, venus en force — c’est la première fois qu’ils sont reçus par une personnalité à l’écoute de leurs soucis.

Pendant près de deux heures, ils ont pu dire leurs souhaits, faire des propositions, écouter les réponses.

Ils n’ont pas caché leurs difficultés, avec des coût de production élevés — la double insularité — et une fuite des jeunes de l’île.

Guy Losbar ne leur a pas promis la lune, mais il a pris note des difficultés des hommes et des femmes qui veulent le développement de la Grande Galette. Il a rappelé que les promesses faites ont toujours été tenues et qu’il agirait ainsi tout au long de son mandat.

Visite satisfaisante, selon François Navis. Il a pris bonne note du contenu du Contrat Péyi et de la volonté de soutenir la commune affirmée par le président Guy Losbar.

André-Jean VIDAL
aj.vidal@karibinfo.com

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