Guadeloupe. La crise de rage de Cédric Cornet après une nouvelle descente de police

Décidément, le maire du Gosier et président de la Communauté d’agglomération Riviera du Levant (CARL) est bien malheureux. En ce début de grandes vacances, il organise des fêtes pour animer sa ville, vante les charmes de la représentante du Gosier à Miss Guadeloupe après avoir déboulé sur la scène d’un concert, micro en main. Bref, il s’amuse bien ! C’est l’ambassadeur d’une ville heureuse !

Bien malheureux néanmoins quand on vient contrarier sa bonne humeur et son sens de la fête effrenée. Au point de dicter un communiqué sans queue ni tête, écrit avec un gros bâton après une énième descente de police dans ses locaux. Enfin, les locaux de la CARL.

« Ce jour mardi 19 juillet 2022 pour la quatrième fois depuis près d’un an, les services de police de la Zonale de Morne Vergain épaulés par des agents de police non identifiés (aucune carte de police n’a été déclinée et aucun acte n’a été laissé sur place). »

C’est ce qui l’a irrité. Au point que la phrase n’a pas de complément…

Le communiqué poursuit : « Les fonctionnaires de police se sont donc introduits avec une certaine brutalité dans les services de la collectivité, pour poser des questions sur l’emploi du temps du Maire du Gosier Président de la Carl.

Selon le personnel sous le choc, face au nombre impressionnant de policiers et leurs postures dignes de l’arrestation de grands bandits. Ils étaient au nombre de 8, rien que ça ! Alors que la population peine à trouver refuge et assistance lorsqu’elle est victime d’acte de violence et ce, toutes les 20 minutes en Guadeloupe. Pour quelles raisons autant de policiers pour rencontrer un élu local, si ce n’est que de la mise en scène de théâtre politique ? »

Bon, on l’aura compris, il s’agit d’un coup monté d’une officine occulte… selon Cédric Cornet.

Il poursuit : « Si les instances judiciaires de notre département ne font pas respecter les règles de procédure pénale, en sera-t-il de même des instances nationales saisies qui semblent avoir abandonné le respect du droit à un « gouvernorat local » sans ceinture ni bretelles » ? Faut-il interpeller le ministre de l’intérieur pour dénoncer les dérives de cette police politique ! »

Plus loin, on fait appel à l’histoire : « Depuis le Gouvernement de Vichy en temps Sorin, la police ne s’était jamais permise de s’immiscer dans la vie d’une collectivité dans laquelle elle n’a jamais été élue.
Une demande d’accès à la procédure a été formée conformément à la loi de façon à pouvoir agir contre ces excès. »

Bon, il faut s’arrêter là, la suite du communiqué est du même tissu… Malin, le maire et président fait signer le communiqué : « Service de communication ». Pas vu pas pris.

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