Guadeloupe. La cellule d’accompagnement des personnels de santé suspendus poursuit sa mission

Mise en place en décembre 2021 par l’Etat, la plateforme d’écoute et de parole a recueilli, en Guadeloupe, 628 inscriptions de personnels de santé suspendus. Cette démarche d’inscription volontaire permet aujourd’hui à 146 de ces agents du public ou salariés du privé de bénéficier d’un accompagnement.

Suspendus pour non-conformité avec la loi du 5 août 2021 sur l’obligation vaccinale à laquelle sont soumis les personnels de santé du public et du privé, 146 volontaires à un accompagnement vers une rupture conventionnelle ou une reconversion professionnelle, sont toujours pris en charge.

Grâce à l’implication de la Conférence de Santé et de l’Autonomie (CSA), 628 personnels de santé suspendus avaient entrepris une démarche volontaire vers la cellule d’écoute et de parole. En Guadeloupe, sur 17 500 professionnels de santé (dans le médico-social, la santé) sont concernés par l’obligation vaccinale, 1 140 personnes sont suspendues à ce jour. Ces suspensions concernent aussi bien des professions paramédicales (infirmiers, aides-soignants…) que des agents administratifs concernés par l’obligation vaccinale dans les établissements de santé.

157 suspendus ont fait le choix de la vaccination

Sur les 628 professionnels suivis par la cellule d’accompagnement :

  • 444 ont honoré leur rendez-vous d’écoute
  • 157 ont opté pour la vaccination
  • 160 ont souhaité un accompagnement
  • 311 n’ont accepté, à ce stade, ni le vaccin, ni l’accompagnement

Les 160 personnes qui avaient expressément demandé à être accompagnées 146 ont contacté la cellule d’information. Aujourd’hui, 68 personnes parmi 160 ont exprimé clairement leur choix. Elles ont pour la plupart déjà pris contact avec le service des ressources humaines de leur employeur ou se sont mises en relation avec les services compétents en matière d’orientation, de formation, d’emploi et de reconversion.

Des indemnités majorées

Les volontaires à l’accompagnement avaient le choix entre :

  • Une rupture conventionnelle : l’indemnité minimum légale sera majorée de 30 % aussi bien pour les agents de droit public que pour ceux de droit privé
  • Une formation à la reconversion professionnelle

Tous les agents publics et les salariés du privé qui ont accepté l’entretien ont bénéficié d’un forfait de rémunération de 15 jours (la moitié d’un salaire mensuel). Pour le reste, le montant de l’indemnisation dépendra de la situation de chacun. Pour une rupture conventionnelle, le niveau de rémunération, l’ancienneté dans l’entreprise… seront naturellement pris en compte.

Les libéraux qui ont accepté l’entretien après s’être inscrits sur la plateforme d’écoute et après avoir fait une demande par formulaire à l’Agence Régionale de Santé, ont eux aussi bénéficié d’un forfait de 15 jours. L’État a fait le choix de majorer de 30 %, en moyenne, le montant de la rupture conventionnelle de droit commun dans la perspective de soutenir ceux qui ont accepté la démarche d’écoute et de parole.

Jusqu’au 30 avril

Les 146 professionnels de santé qui ont envoyé leur demande à la cellule d’information du comité d’accompagnement devaient se prononcer sur le type d’accompagnement souhaité et engager les démarches auprès de leur employeur jusqu’au 31 mars. Ce délai a été reporté au 30 avril pour permettre aux 78 professionnels qui n’ont pas encore entrepris cette démarche de le faire.

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