Lundi 2 mai, tôt dans la matinée, une dizaine de voitures devant le CREPS, aux Abymes. C’est une délégation d’élus et de techniciens de la Région, de Cap Excellence et de la ville des Abymes, qui va sur le terrain, avec Routes de Guadeloupe, pour comprendre ce qui ne va pas après les pluies de la fin de semaine dernière et les terribles inondations qui ont affecté la région pointoise. Plus tard, ils seront au Gosier, entre Poucet et Labrousse où là encore il y a des dégâts au réseau routier.
Jean Bardail, président de la Commission Travaux de la Région, chef de délégation :
Les pluies de la nuit de vendredi à samedi 30 avril ont dévasté la région pointoise. L’eau est montée qui s’est mal évacuée, inondant les routes, puis les abords des routes, les champs et les cités.
Samedi matin, les riverains des zones particulièrement inondées ont pu constater les dégâts.
Pendant la visite de la résidence Petit-Pérou, située face au CREPS, séparée de celui-ci par la route et un canal double (de chaque côté de la route), force est de constater que les dégâts sont impressionnants.
Jean Bardail, président de la Commission Travaux du Conseil régional, qui préside la visite, accompagné de Sylvie Gustave Dit Duflo, vice-présidente da la Région, chargée de la Commission Environnement, eau et cadre de vie, mais aussi présidente de l’Office Français de la Biodiversité (on verra que cette casquette a son importance dans la vidéo où elle intervient)
Sylvie Gustave Dit Duflo :
Fabert Michely, premier adjoint au maire des Abymes, Rosan Rauzduel, maire adjoint des Abymes, conseiller communautaire de Cap Excellence, Didier Méridan, conseiller communautaire, et des techniciens de haut vol comme André Bon, DGA Energie, Eau, Transport, Routes et Desenclavement Numerique à la Région… Un petit groupe compact qui va découvrir que le canal en question, noyé sous les eaux venant d’une ravine située à plusieurs centaines de mètres de là qui passe devant le Crédit Agricole, a emporté des voitures. Voitures qui circulaient sur la route, elle-même noyée au milieu de la nuit de vendredi à samedi, au plus fort des pluies. Spectacle impressionnant.
En contrebas de la route, il y a la résidence Petit-Pérou. A 80 centimètres du sol, toutes les voitures stationnées là, de même que les murs de la résidence sont marqués d’un trait continu marron : la hauteur d’eau maximale cette nuit-là. 80 centimètres, l’eau a noyé les locaux du rez-de-chaussée, est monté à l’assaut des voitures jusqu’aux vitres…
Un habitant de la résidence montre le trait de crasse de la hauteur d’eau. Il a presque les larmes aux yeux. Il a interpellé les élus, accusé… crié. Puis il s’est calmé.
Il a le sentiment d’avoir, tout au long des années, à chaque pluie, prévenu en vain, les uns ou les autres. Sans avoir le sentiment que quelqu’un ait été sensible à ses alertes.
Au rez-de-chaussée de la résidence, Philippe Noyon et son épouse, gérants d’auto-école, constatent les dégâts. L’eau est montée, là encore de 80 centimètres, des motos-écoles ont été endommagées, l’informatique de l’entreprise aussi.
Mme Noyon :
Didier Méridan, de Cap Excellence, explique le PAPI (Programme d’action et de prévention des inondations) des bassins versants des Grands-fonds :