Guadeloupe. Inondations : des dégâts considérables pour des Guadeloupéens visités par Guy Losbar

Les pluies incessantes de la nuit de vendredi à samedi 30 avril ont causé la mort de deux personnes. Il y a encore une personne disparue. Mais aussi de nombreux dégâts chez les particuliers. Les entreprises ont aussi payé un lourd tribut lié, souvent, à la nature du terrain où elles étaient installées.

Hier après-midi, Guy Losbar, avec quelques élus, est allé, après avoir visité des sinistrés dans des quartiers de Pointe-à-Pitre, en compagnie du maire, Harry Durimel, d’abord au Gosier, puis aux Abymes. Au Gosier où les recherches pour retrouver un malheureux emporté par les flots se poursuivaient. Aux Abymes où les habitants du Raizet sont sinistrés.

Au Gosier, les services du Département, Routes de Guadeloupe en tête, déblayaient la Nationale, au niveau de Poucet, pour permettre de dégager les accès inondés. Guy Losbar était accompagné du responsable élu des travaux routiers pour la Guadeloupe centre, Louis Galantine, et de son staff.

Aux Abymes, le président du Conseil départemental est allé au devant des sinistrés, au Raizet.

Petite allée, une grosse benne devant l’entrée, et des gens qui nettoient, passent et repassent avec des tas de vêtements, des meubles, de tout un tas de choses qu’ils jettent à la benne.

« Il y avait de l’eau jusque là », dit une dame en montrant sa ceinture. Il y a de vieilles personne qui, pudiquement, rentrent chez elles en voyant la petite foule d’élus et de journalistes.

Guy Losbar parle avec les uns, les autres, prend de leurs nouvelles et n’hésite pas à débattre.

Plus loin, une dame explique que son frère avait sa maison sous l’eau toute la nuit. Elle est venue l’aider à faire le tri dans ce qu’il faut conserver et ce qu’il faut jeter.

Un habitant du quartier pose le problème, qui est celui de l’évacuation de l’eau, mais pas que…

Le problème est là : il n’y a pas de réelle évacuation des eaux usées… et des eaux pluviales. Le système d’égout est ancien, à bout de course.

Un drame qui en appelle un autre : la plupart des habitants de ce secteur ne sont pas assurés… Ils jettent tout ce qui est endommagé par les eaux dans de grandes bennes qui partent à la décharge. Sans prendre de photos ni faire de vidéos qui pourraient leur permettre, peut-être, d’avoir des preuves de leurs dommages si les collectivités décident de faire un geste en leur faveur…

Des bennes pour évacuer les objets d’une vie, endommagés par les eaux.

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