S’il y a bien un terme que nous avons tous appris à cerner depuis quelques temps, c’est bien celui de COMORBIDITÉ.
Nos pathologies concomitantes ici en Guadeloupe, plus communément appelées comorbidités, sont en effet des facteurs pouvant être aggravants de ce CoVid-19.
Raison pour laquelle, il est en effet recommandé, à juste titre, une prudence singulière ici, afin de ne pas exposer nos proches à une contamination qui pourrait leur être fatale.
Même si je tacle quotidiennement les autorités pour leur gestion calamiteuse de cette crise, j’invite chacun à observer les précautions d’usage en temps d’attaque virale, comme pour grippes, chikungunya, dengue, zika. Pas moins, mais pas plus…
Il y a cependant une comorbidité dont on sous-estime la gravité, qui est la comorbidité intellectuelle.
Très répandue chez nos actuels élus, ses symptômes vont, du silence, à la propagande de la peur, en passant par la reproduction des éléments de langage préfectoraux, la diabolisation des réseaux sociaux et des citoyens qui s’interrogent, etc…
Les signes distinctifs de cette comorbidité sont assez visibles et audibles par chaque citoyen.
Visioconférences régulières avec l’autorité préfectorale et l’ARS, placement autant que possible dans leurs phrases _(lorsqu’ils en ont !),_ des mots RESPONSABILITÉ, DANGEREUX, MORTS.
Incapables de faire émerger un point de vue local de cette crise, nos belles et beaux locaux préfèrent sacrifier tout un pan de l’économie locale, quitte à hypothéquer pour plusieurs années les budgets de certaines collectivités par la distribution de subventions pour aider certains secteurs à supporter les mesures gouvernementales, dont on commence à dire clairement dans l’hexagone qu’elles sont disproportionnées et attentatoires aux libertés fondamentales des citoyens. Mais, au diable les libertés en Guadeloupe ! N’est-ce pas ?!
Évidemment, aux prochaines élections l’axe principal de leur programme sera : *mse relever du CoVid-19, ou vivre avec le CoVid-19.
Et c’est la que nous comptons sur la lucidité de chaque Guadeloupéen pour leur faire comprendre que de toutes les comorbidités, la plus grave était bien la comorbidité intellectuelle.
À bon entendeur !
Éric Coriolan
Sentinelles Guadeloupe