Guadeloupe. Huit policiers adjoints adoubés par leur hiérarchie

La commandante divisionnaire, cheffe du Service Territorial au Recrutement et à la Formation de la Direction Territoriale de la Police Nationale, Natacha Woets, cloturait la session de formation de la 146ᵉ promotion de policiers adjoints de Guadeloupe.

La cérémonie, présidée par le commissaire général, chef d’État-major de la Direction Territoriale de la Police Nationale, DTPN par intérim, Vincent Le Borgne, s’est déroulée au Morne Vergain Les Abymes.

Ils sont huit, six hommes et deux femmes, âgés d’une vingtaine d’années, à intégrer divers services de la police nationale en qualité de policiers adjoints. L’un d’eux a passé le concours de gardien de la paix. Il va intégrer l’école nationale de police pour une formation plus poussée. Les autres seront pour deux d’entre eux affectés à la Police aux frontières, les cinq autres en commissariat.

S’ils le veulent, à l’issue de leur contrat, ils pourront passer à leur tour le concours.

Quel est leur rôle ? Un policier adjoint, anciennement adjoint de sécurité, est un agent contractuel de droit public de la Police nationale chargé d’assister au quotidien les gardiens de la paix dans l’exécution de leurs missions. Les policiers adjoints participent à l’accueil et l’information des usagers dans les services de police, ils orientent et conduisent les usagers vers les services et/ou l’interlocuteur compétent. Ils traitent en appui les demandes de renseignement, notamment par téléphone.

Accompagné de la commandante divisionnaire Woets, le commissaire général Le Borgne a félicité le major de promotion, qui devient parce qu’il a passé le concours, élève gardien de la paix, et les sept policiers adjoints.

La commandante Natacha Woets :

Beaucoup d’émotion dans les quelques phrases prononcées devant chaque policier adjoint par le commissaire général qui s’est enquis de savoir s’ils avaient de la famille dans la police. La plupart se sont lancés sans a priori parce qu’ils pensent être utiles à la société. Le haut gradé leur a dit qu’ils se souviendraient toute leur vie de ce jour solennel d’entrée dans la Police nationale.

Le commissaire général Vincent Le Borgne :

La formation a duré huit semaines. Elle était prodiguée en premier par un fonctionnaire de police aguerri. Celui-ci, qui intervient dans plusieurs type de formation au sein de la Police nationale, s’est dit satisfait de cette promotion de jeunes guadeloupéens volontaires. D’autres formateurs ont été sollicités au cours de la formation qui est très polyvalente.

Le formateur François Banquat :

M. Geolier a réussi le concours d’élève gardien de la paix. Le modèle, il l’a eu toute sa jeune vie à la maison : son père est policier à la BAC de Basse-Terre.

La commandante divisionnaire Natacha Woets a fait entonner une Marseillaise par les jeunes policiers adjoints.

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