Le président Ary Chalus s’est rendu sur le grand chantier du futur pôle hippique régional polyvalent, à Anse-Bertrand ce mardi 17 janvier.
Un immense chantier :
Il ne faut pas occulter la mémoire de la Guadeloupe. En 1983, avec José Moustache, alors président du Conseil régional de la Guadeloupe (c’était les tous débuts de l’institution) et d’autres, un petit groupe de journalistes avait été convié à venir admirer le travail d’un homme.
Michel Jacoby-Koaly a créé
l’hippodrome Saint-Jacques
Cet homme, c’était Michel Jaboby-Koaly, exploitant agricole, entrepreneur en boucherie. Son travail, immense, l’hippodrome Saint-Jacques, à Anse-Bertrand, créé en 1966. Il voulait lancer le pari mutuel hippodrome. Le PMH, comme il y a le PMU.
« Je demande le soutien des collectivités, je ne peux plus, je mets tous les sous que je gagne dans l’hippodrome… » il avait plus de 70 ans.
26 ans plus tard, Michel Jacoby-Koaly s’en est allé (il y a quatre ans, à 97 ans) et André, l’un de ses petits-fils, a pris la relève. Il a trouvé une oreille attentive.
André Jacoby-Koaly :
« La collectivité régionale a décidé de procéder au redéploiement de l’hippodrome Saint-Jacques d’Anse-Bertrand en vue de la création d’un pôle hippique polyvalent en lieu et place de la structure existante », a annoncé, par voie de communiqué, Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe.
Ary Chalus :
Afin de constater l’avancée des travaux, il s’est rendu, accompagné d’Edouard Delta,maire d’Anse-Bertrand, de Jean-Claude Nelson, vice-président de la région, d’une délégation d’élus et de techniciens, à l’hippodrome Saint-Jacques d’Anse-Bertrand mardi 17 janvier 2023.
Ary Chalus va créer
un pôle hippique polyvalent
Immense chantier, à perte de vue, autour d’un anneau oblong en formation : la piste. Les écuries ne sont pas loin, de même que le plan d’eau de retenue qui sera agrandi, dont les berges seront plantées, aménagées.
Jean-Claude Nelson :
Les tractopelles s’activent pour creuser ici, remplir là. Le terrain à demi-sauvage il y a quelques mois, landes balayées par le vent et quelques maigres bois de surettiers est méconnaissable.
Saint-Jacques, ce ne sera plus seulement un hippodrome mais un pôle hippique polyvalent
Ce pôle sera doté d’un centre d’entraînement et d’un parc équestre. Il sera également muni des équipements nécessaires à l’exploitation de l’hippodrome avec notamment la réalisation de stalles de départ, de boxes pour les chevaux et d’une tribune.
Edouard Delta :
Le futur hippodrome aura vocation à recevoir des courses Pari Mutuel Urbain (PMU), et pourra alors accueillir des chevaux provenant de toute la Caraïbe.
Deux tranches de travaux
L’opération est réalisée en 2 tranches.
Tranche 1 : création d’un centre d’entrainement comportant 4 écuries de 10 boxes chacune et leurs annexes, un local maréchal Ferrand, 1 marcheur et un bâtiment commun (un bureau, une cuisine, des vestiaires hommes et femmes, un local entretien).
Les travaux de la 1re tranche seront achevés à la fin du 1er trimestre 2023.
Tranche 2 : création de l’autre partie du centre d’entrainement comportant 6 écuries de 10 boxes chacune et leurs annexes, 1 marcheur, un mirador de contrôle des courses, une tribune de 600 places, une piste de course, une piste d’entrainement et une piste d’entraînement de trot.
Le coût total de l’opération de redéploiement de l’hippodrome Saint-Jacques d’Anse-Bertrand (tranche 1 + tranche 2) est estimé à 35 M€.