Jean-Claude Pater, président de l’association Pat O Ray, et Raymonde Pater-Thorin, ont eu l’idée d’une « manifestation qui unissent tous ceux qui aiment le gwoka. » Le Conseil départemental, contacté, a souscrit à ce projet et aidé à le porter dans l’archipel. Cette mnifestation, du 23 novembre au 2 décembre, est dénommée Gloriyé Gwoka ».
Raymonde Pater-Thorin, Florabelle Spielman, Jean-Claude Pater, Georges Brédent, Wyllen Saha, Rony Versin et Marius Delna ont accueilli la presse à la résidence départementale pour rpésenter le projet, les dates à ne pas manquer.
Un petit hommage à Félix Cotellon, homme de culture, qui a porté le gwoka très haut, a été rendu par Raymonde Pater-Thorin. C’est grâce au fondateur du Festival Gwoka Sentann que le gwoka est inscrit, depuis le 26 novembre 2014, sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Une inscription qui comprend à la fois la musique, les chants et les danses, tous emblèmes de l’identité culturelle guadeloupéenne.
Depuis, le gwoka doit néanmoins lutter face aux « musiques exogènes », notamment dans les écoles, rappelait Raymonde pater-Thorin.
Ce projet Gloriyé Gwoka veut faire connaître ceux qui ont porté le gwoka et ceux qui le portent encore.
Guy Losbar, interpelé, a souhaité accompagner une manifestation qu’il voulait ouverte à tout le territoire. C’est ainsi que les différentes manifestations seront à Pointe-à-Pitre, mais aussi à Petit-Canal, au Moule, à Basse-Terre et encore ailleurs.
Florabelle Spielman, anthropologue, musicologue, responsable du Patrimoine Culturel Immatériel au Département, a rappelé que les dates encadrent celle du 26 novembre, où l’on fêtera les 10 ans inscription au patrimoine immatériel de l’humanité.
Florabelle Spielman :
La manifestation se déroulera, du 23 novembre au 2 décembre dans une logique de partenariat avec la Région, Cap Excellence, Pointe-à-Pitre et beaucoup de villes de l’archipel. Il s’agit d’une programmation construite en synergie avec les associations.
. Des ateliers dans 20 communes et des Ehpad
. La restitution d’un projet pédagogique intitulé Transmettre par la danse gwoka en partenariat avec le Rectorat et 50 écoles élémentaires. 1 200 enfants vont restituer le projet devant la mairie de Pointe-à-Pitre. Sept collèges de même présenteront un travail en commun.
. Des concerts
. Des spectacles
. Des Kozé pour faire le bilan de l’inscription du gwoka et dresser des perspectives d’avenir pour le gwoka
. Une table ronde le 1er décembre sur la place des produits locaux dans les pratiques musicales
. Le fameux Ka augmenté sera testé dimanche 1er décembre à la résidence départementale
. Des ateliers et des expositions ainsi qu’un plateau d’artistes se produiront au Fort Fleur d’épée
. Lundi 2 décembre clôturera la séquence avec un hommage aux Thole, Jacqueline et Yves.
Georges Brédent a rappelé la place du gwoka dans l’histoire des Guadeloupéens, « Acte de résistance et d’affirmation » et dit toute la place que Pointe-à-Pitre, ville du gwoka, donne aux manifestation au long de Gloriyé Gwoka.
Georges Brédent :
Rony Versin, conseiller municipal de Petit-Canal, a dit son plaisir de présenter les manifestations qui se dérouleront sur le territoire de sa commune et plus particulièrement à Duval où se trouve le FondalKa et l’allée des maîtres ka (18 à cette heure). L’association Viv li donnera le meilleur d’elle-même pour animer le site à cette occasion.
Rony Versin :
Marius Dielna est directeur adjoint à la Direction culturelle de la Ville du Moule. Comme ailleurs, Le Moule accueillera des manifestations.
Wyllen Saha a donné le détail des manifestations qui auront pour cadre la ville de Pointe-à-Pitre, riche programme.
Wyllen Saha :
Klod Kiavué, dans la salle, s’est fait tout petit quand Raymonde Pater-Thorin l’a remercié d’avoir et de toujours porter le gwoka dans le monde. Les grands hommes ont toujours modestes.
