La campagne cannière peut démarrer dès que les usines sont prêtes. En effet, le 3 mars, Me Christophe Cuartero, avocat négociateur pour le compte du Syndicat des Rhumiers indépendants de la Guadeloupe (SRIG) et de l’ASSOCANNE — qui représente 2 entreprises et 380 salariés. Rapporté à l’ensemble des organisations de la branche, son audience patronale représente 80,51% —, a rendu public par la voie d’un communiqué de presse, les résultats d’une série de négociations annuelles obligatoire de la branche canne-sucre-rhum.
Depuis plusieurs semaines, les délégations de l’ASSOCANNE et du SRIG et l’intersyndicale UGTG et CGTG se réunissaient régulièrement dans les locaux du Centre Technique de la Canne et du Sucre, pour parler salaires et conditions de travail.
« Les différentes réunions ont permis, explique le communiqué, de trouver un certain nombre d’accords de principe, notamment sur la reprise des travaux de révision de la convention collective et sur le lancement d’une réflexion commune visant à travailler sur l’employabilité des saisonniers et les remplacements dans le cadre des départs en retraite. »
Il n’y a pas eu de consensus sur les augmentations de salaires, les syndicats demandant +3,3%, ce qu’ont refusé les patrons. L’augmentation sera donc au niveau du taux consenti par la délégation, soit +2,7%.
Un procès-verbal d’accord partiel a été signé.