Guadeloupe. Famille, enfance, jeunesse : deux jours pour échanger

Le format, inédit, sera reconduit. Pendant deux jours, tous les agents de la Direction Enfance, famille, jeunesse du Conseil départemental étaient réunis à Basse-Terre, puis à Jarry (Baie-Mahault).

Avant son prochain grand rendez-vous, les Journées départementales de l’enfance, en novembre, destinées au grand public, la Direction Enfance, famille, jeunesse a pris le temps, pendant deux jours, de partager et d’échanger sur toutes les thématiques en lien avec la protection maternelle et infantile, la protection de l’enfance, l’évolution de la règlementation, les nouvelles pratiques, les difficultés auxquelles sont confrontées les professionnels. L’occasion surtout de rompre l’isolement après la période Covid.

Une série d’ateliers

Lucie Tetahiotupa.

À la grand-messe, au Conseil département (Basse-Terre), lundi 19 juin, a succédé une série d’ateliers (12 au total), ce mardi 20 juin, au WTC (Jarry/Baie-Mahault). Tous les agents, y compris les assistants familiaux, y ont participé.

« Nous étions d’abord en plénière toute la journée de lundi pour des conférences, explique Lucie Tetahiotupa, directrice Enfance, Famille, Jeunesse. Certaines thématiques devaient être partagées avec le même niveau d’information à tout le monde. Les juges des enfants, notamment, ont expliqué les évolutions de la règlementation. C’était important que tout le monde ait les mêmes bases juridiques. »

Se préserver face à des situations difficiles

Ce mardi 20 juin, en formats restreints, les professionnels (médecins, éducateurs spécialisés, puéricultrices, sage-femmes, pharmaciens, agents techniques, éducateurs de jeunes enfants…) ont participé aux ateliers. « L’objectif des ateliers, c’était que tout le monde s’y retrouve. La Direction Enfance, Famille, Jeunesse compte plus de 500 agents, dont des professionnels médico-sociaux et agents administratifs… Tout le monde n’exerce pas le même métier, mais ces ateliers et sessions de formation sont nécessaires. »

Les ateliers ont été suivis d’une plénière avec un psychologue sur les méthodes pour se préserver émotionnellement. « Dans le social, on est confronté à des situations extrêmement difficiles : c’est important que les agents soient en capacité de se préserver », insiste Lucie Tetahiotupa.

Ces deux jours de séminaires auront permis de faire émerger des pistes de travail, des actions à mettre en place.

Cécilia Larney

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