Mardi 23 novembre, après presqu’une semaine de troubles dans l’archipel de Guadeloupe, Guy Losbar, président du GUSR, a souhaité lancer un appel, celui de l’unité du Pays.
« La Guadeloupe traverse une crise d’une extrême gravité qui impose plus que jamais le rassemblement du Pays.
Le GUSR appelle à prendre toute la mesure de la détresse sociale qui a conduit à l’explosion de cette colère.
C’est aussi la colère d’une partie de la jeunesse guadeloupéenne qui réclame d’être davantage prise en considération dans toutes les politiques publiques : éducation, santé, logement, accompagnement social, culture, insertion et emploi. Nul ne naît délinquant, mais on peut le devenir lorsque trop d’écueils se dressent sur votre parcours en anéantissant vos chances de réussite. »
« Il importe de rétablir l’ordre
au plus vite car rien ne se construit
dans le désordre. »
Néanmoins le GUSR ne peut cautionner les pillages et les exactions dont les familles et les entreprises guadeloupéennes sont les premières victimes. Des patients sont en rupture de soins, des enfants ne sont pas scolarisés, des chefs d’entreprise ont perdu leurs biens, des salariés se retrouvent sans emploi. Il importe de rétablir l’ordre au plus vite car rien ne se construit dans le désordre.
Cette crise donne donc tout son sens à la dynamique initiée par Ary Chalus et notre parti dans le cadre du Contrat de Gouvernance Concertée, pour donner un sens nouveau à l’action locale en toute responsabilité.
Le GUSR invite donc l’ensemble des élus guadeloupéens et des pouvoirs publics, à travailler sur les nouvelles réponses à apporter aux problèmes du pays et de notre jeunesse, dans le dialogue et la concertation.
Il nous appartient plus que jamais de faire peuple, de Penser Guadeloupe et Agir Guadeloupe afin d’avancer unis vers les solutions de sortie de crise.
Pour le GUSR, la crise actuelle justifie l’élaboration d’un projet résolument guadeloupéen qui permette la domiciliation locale du pouvoir de décision avec des compétences affirmées. »
