Guadeloupe. EPF et SEM de patrimoine unis pour rentabiliser de vieilles pierres

Avec Pascal Averne et Corinne Vingataramin, l’équipe de l’EPF chargée du projet.

Corinne Vingataramin, directrice générale de l’Etablissement Public Foncier (EPF), et Pascal Averne, directeur général de la SEM de Patrimoine, ont signé une convention portant sur certains bâtiments qui seront rachetés par L’EPF, et réhabilités par la SEM.

De quoi s’agit-il ? L’Etablissement public foncier de la Guadeloupe veut racheter et réhabiliter certaines bâtisses anciennes des centre-villes ou centres-bourgs. Plusieurs opérations, dans le cadre d’un projet dénommé Quintescence, sont en cours dans quatre communes : Grand-Bourg, Pointe-à-Pitre, Le Moule et Morne-à-l’Eau.

La SEM de Patrimoine avait dans ses tuyaux une idée similaire. Ce qui a permis aux deux établissements, pas concurrents mais complémentaires de mettre leurs énergies en commun pour travailler à réhabiliter ces bâtisses souvent patrimoniales, auxquels les gens tiennent inconsciemment parce qu’ils les ont toujours vues là.

« Nous ne faisons pas dans la philanthropie, a nettement tranché Pascal Averne qui a un établissement à gérer. Nous allons lever des fonds privés pour réhabiliter ces bâtisses mais elles vont être rentabilisées. »

Une fois rachetées, ces bâtisses deviendront, pour certaines des hébergements de commerces, pour d’autres des commerces en rez-de-chaussée, habitations dans les étages.

Mais, elle resteront dans le patrimoine architectural des communes tout en rapportant de l’argent et puis, elles vont réveiller les centres-villes ou les centres-bourg en accueillant commerces et populations.

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