Cap Excellence a prévenu, par voie de communiqué depuis une dizaine de jours que les cartons abandonnés sur la voie publique par les commerçants/habitants de Pointe-à-Pitre ne seraient plus ramassés par le service qui enlève les ordures ménagères. C’est un acte de civisme que de faire en sorte d’éliminer ces cartons en les transportant à la déchèterie.
Pointe-à-Pitre, ville commerçante, s’est fait une spécialité d’arborer aux angles de ses rues des amas de cartons, emballages de vêtements et d’autres objets vendus par les commerçants. A chaque arrivage, plusieurs fois par semaine, c’est l’encombrement. Et c’est aussi l’encombrement des camions-bennes chargés d’emporter les déchets ménagers.
Ce ne sont pas des déchets ménagers mais bien des déchets « industriels », qui doivent être traités autrement.
D’où la décision de Cap Excellence.
Dans une note à l’attention de ses adhérents, François Pellecuier, président de l’Union des Services et commerces pointois (USCP), dit regretter qu’il n’y ait eu aucune concertation et exprime son étonnement, voire son indignation.
Il rappelle que les commerçants paient la taxe d’enlèvement des ordures qualifiées de ménagères alors qu’ils ne génèrent pas des déchets de cette nature (la plupart n’habitent pas là).
« Nous rappelons à cette occasion que les commerçants sont les principaux contributeurs à la fiscalité de cette ville, aux services publics défaillants, qui affiche l’un des plus forts taux d’imposition. »
François Pellecuier a participé à une réunion en urgence, le 20 décembre, avec le maire à qui il a dit l’étonnement des commerçants. Le maire leur a dit qu’il allait trouver une solution.
En attendant, le président de l’USCP « demande à ses adhérents de continuer à déposer proprement leurs cartons pliés correctement comme ils ont l’habitude de le faire. »
Il est à noter qu’outre ses fonctions associatives, François Pellecuier est (toujours) adjoint au maire. A suivre.
La note à l’attention des adhérents :
EN SAVOIR PLUS :
Les dépôts sauvages sur la voie publique sont illégaux et les contrevenants risquent une amende entre 68 euros à 1 500 euros, conformément aux articles R632-1, R644-2 et R635-8 du Code Pénal.